analyse linéaire RIMBAUD, ROMAN - ROMAN – CAHIERS DE DOUAI, ARTHUR RIMBAUD Analyse linéaire n°7
Publié le 27/04/2025
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ROMAN – CAHIERS DE DOUAI, ARTHUR RIMBAUD
Analyse linéaire n°7
Les cahiers de Douai est un recueil de poème posthume écrit entre mars et octobre 1870
composé de 22 poèmes.
Rimbaud, en pleine fugue, se rends à Douai, dans le nord de la
France chez son professeur Georges Izambard.
Après avoir confié à Paul Demeny ses poèmes,
il lui demande en 1871 de les détruire.
Ce dernier refusera et les publiera par la suite en 1895
→ Lecture
« Roman » est un poème composé de 8 quatrains en alexandrins.
Ecrit par Rimbaud à l'âge de
16 ans, le poème évoque une histoire d’amour adolescente.
C’est une ode à la simplicité et la
liberté de la jeunesse, qui suit les étapes du schéma narratif classique.
Nous allons alors nous demander comment le poète exprime-t-il la naïveté et l’intensité des premiers sentiments amoureux Dans un premier temps, nous allons voir comment son adolescence lui permet des sentiments amoureux, puis la naissance d’un amour romanesque et enfin en quoi cette passion de courte durée. I – une adolescence propice à l’amour V1 : « on n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » --> aphorisme et présent de vérité g + pronom indéfini « on » + diérèse « sérieux » = expérience universelle, morale, que Rimbaud démontre dans le reste du poème V2 : « un beau soir (…) » --> pose le cadre spatio-temporel = situation initiale V2 : « foin » --> langage familier = poète désinvolte qui ne brise certain trait de la poésie classique V3 : « Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! » --> phrase exclamative = « tapageurs » très bruyant renforcé par l’exclamation V5 : » (…) sentent bon dans les bons soirs (…) » --> chiasme sonore V6/7/8 : « on ferme la paupière », « bruits », « parfums » --> synesthésie = éveille des sens, la nature prend une place importante et sollicite tous les sens du poète V7/8 : « la ville », «de vigne » --> jeu de sonorité = opposition ville/campagne, V9/10 : « (…) un tout petit chiffon d’azur sombre » --> enjambement + métaphore = montre la tombé de la nuit, chiffon=étoile V10 : « (…) encadré (…) » --> évoque un tableau = ce moment est pour Rimbaud aussi beau que de l’art V11 : « (…) mauvaise étoile » --> prévois la fin du.... »
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