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Analyse linéaire La Beauté, Charles Baudelaire

Publié le 29/06/2021

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« Analyse linéaire 1 « La Beauté » Les Fleurs du mal (Lecture du texte) (Introduction : en 4 étapes) (Présentation de l’auteur, de l’œuvre, du mouvement culturel) Baudelaire est connu pour sa poésie mais il fut aussi un critique d’art et a d’ailleurs publié Curiosités esthétiques .

Il a donc longuement réfléchi sur le concept du « beau » qu’il a qualifié dans son ouvrage de « fondamentalement bizarre ».

Pourtant, dans ses recueils poétiques, son objectif 1 er est « d’extraire la Beauté du Mal ».

(Présentation du texte à analyser) Dans son sonnet, 17 e poème de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal , le poète, par le biais d’une allégorie de la Beauté, l’idéalise en la rapprochant des théories formulées par Théophile Gautier, chef du mouvement du Parnasse (cf.

fiche).

Pourtant, contrairement à Gautier évoquant tous les moyens de l’atteindre, Baudelaire constate l’impuissance du poète à y accéder, car il la considère comme un idéal inaccessible.

(Annonce du projet de lecture / de la problématique) Il s’agira donc de démontrer comment ce poème met en avant la situation du créateur, capable de percevoir le beau mais incapable de l’exprimer.

(Annonce du découpage du texte) Pour cela, j’analyserai le sonnet en deux mouvements : - 1 er mouvement : deux quatrains (V.

1 à 8) : l’ambigüité de la beauté - 2 e mouvement : deux tercets (V.

9 à 14) : Le rapport du poète à la beauté Analyse linéaire : 1 er mouvement : deux quatrains (V.

1 à 8) : l’ambigüité de la beauté Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ; J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. - Le poème débute par le pronom personnel « Je » énonçant la présence immédiate du locuteur qui n’est autre que la Beauté, c’est donc un poème allégorique . L’accent est mis sur ses caractéristiques dès le 1 er vers : esthétique (attribut du sujet « belle ») + son inaccessibilité (comparaison « comme un rêve »).

D’ailleurs l’interpellation initiale « ô mortels » crée un décalage entre elle et l’humain caractérisé par sa condition éphémère tandis qu’elle apparaît indestructible grâce au complément du nom « de pierre ».

Cette idée d’éternité est renforcée par le rythme de ce 1 er quatrain marqué par sa construction en vers juxtaposés. »

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