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Analyse francais oral AL n°16 « Aube », Illuminations

Publié le 27/02/2024

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« AL n°16 « Aube », Illuminations, Introduction Arthur Rimbaud est un poète français du XIXe siècle qui occupe une place importante dans le paysage poétique.

Ce génie précoce en révolte rejette l'autorité, la religion et la morale.

Il arrête d'écrire en 1875 alors qu'il a 21 ans pour commencer une nouvelle existence.

Stéphane Mallarmé, grand poète français contemporain à Rimbaud, décrit celui-ci comme un « passant considérable », soulignant sa place prépondérante au sein de la littérature.

Le dernier recueil de Rimbaud est Illuminations (1873-1875) dont le 23ème poème intitulé « Aube » est soumis à notre étude. Lecture du passage Nous verrons alors en quoi le poème Aube décrit l'aventure de la création poétique. Plan : I° V1 Le thème : l'aube II° V2-16 Le rêve III° V17 Le réveil Analyse : I° V1 « j’ai » je à qui est-ce ? on pense le poète 1er vers à octosyllabe qui est séparé typographiquement du reste du poème « j’ai embrassé » passé composé à présente les faits antérieurs Pas d’indications temporelles, spatiales ni sur la sit d’énonciation à crée un réel brouillage pr le lecteur De même à « embrasser » à polysémique (donner un baiser, étreindre, saisir par la vue) à il y a un brouillage lexical II° V2 « bougeait » « était » imparfait à temps pour la description à permet d’installer le décor, en l’occurrence un paysage moribond comme l’atteste les nombreuses négations syntaxiques « ne bougeait pas » « ne quittaient pas » ou lexicales « mortes » Crée un contraste avec le 1er vers (celle-ci étant affirmative et déclarative) V1« Aube » =/= V2« front » et V3« camps » à contexte antithétique Paysage décrit semble être muet : « camps » « morte » à violence possible ? à Personnifié ex « front » V4 instance « je » revient + retour de la narration avec emploi passé composé « j'ai marché » et passé simple V5 « regardèrent » et « levèrent » On suit le poète en mvt, la marche du « je » permet un réveil fédérateur Cela se traduit par adj V4 « vives » « tièdes » V4 avec « haleines » fait contraste avec V2-3 « l’eau…morte » Il y a une personnfication à l’état naissant qui se propage puisque le paysage s’agite : V4-5 « les pierreries regardèrent », suffixe -erie qui embellit la chose La marche du poète semble se faire dans un monde animal « haleines » « ailes », végétal « eau » « bois » et minéral « pierreries » dont les 3 mondes sont en communication. V4-5 Assonance en (e) « réveillant » « tièdes » « regardèrent » « levèrent » « ailes » distille un lyrisme assez doux qui convient très bien à un réveil, ce qui est très apaisant. V6-7 montre le pouvoir à emerveiller le monde du poète V6 « entreprise » : mise en route d’un travail, est-ce le travail poétique ? On aperçoit la fonction métapoétique à comment le poète écrit V7« frais et blêmes éclats » oxymore qui annonce de manière inquiétante le rêve V7 Personnification « une fleur qui me dit son nom » avec le verbe «.... »

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