Analyse Acte IV scène 6 L’école des femmes, Molière

« Analyse Acte IV scène 6 L’école des femmes, Molière INTRODUCTION Jean Baptiste Poquelin dit Moliere apparaît comme l'un des plus illustres auteurs du classicisme.

Né en 1622, il marque son époque grâce à son œuvre théâtrale qui connut un grand succès.

En 1622, il écrit la pièce L'école des femmes qui s'inscrit dans le registre de la dénonciation des moeurs de son époque notamment le thème du cocuage et de la jalousie. Arnolphe décide d'épouser une femme naïve et déconnectée de la société.

Pour ce faire, il choisit Agnès dès le bas âge qu'elle met au couvent.

Cependant, devenue adulte, cette dernière tombe amoureuse d'un autre homme, Horace, qui raconte son histoire d'amour à Arnolphe ignorant que celui-ci est le cocu, le prétendant ayant séquestré Agnès pour l'épouser. Dans cet extrait, il s'agit de la rencontre entre Arnolphe et Horace, précisément à l'Acte IV de la scène 6 où ce dernier narre, en se moquant, la visite du cocu dans la chambre d'Agnès. Ainsi, au delà de l'aspect ubuesque de cette rencontre entre les deux rivaux, en quoi ce récit n'est pas uniquement dramatique ? Nous allons articuler notre analyse autour de trois grands axes.

En premier lieu nous allons démontrer comment cette scène fait avancer l'intrigue.

Ensuite nous montrerons en quoi cette scène est comique avant d'expliquer pourquoi la scène est instructive. DÉVELOPPEMENT Axe 1 Pour monter que le récit fait progresser l'intrigue, il est intéressant de rappeler que nous sommes à l'acte IV de la scène 6 qui va précipiter la pièce vers son dénouement.

Ainsi, la jalousie d'Arnolphe le pousse à vouloir en savoir plus sur la relation entre Horace et Agnès.

Se sentant cocu et flairant l'échec de son projet amoureux qui se dessine, il entre dans une colère noire.

Mais ce qui rend la scène inédite, c'est que c'est son rival qui lui narre la scène de la chambre où il faillit tout casser. A la lecture de cette scène, on sent que le sort d'Arnolphe est scellé et qu'il court tout droit vers un échec de son projet.

D'autant plus que sa colère est mise en relief par les vers 1660-1661: "Il a même cassé, d'une main mutinée Des vases dont la belle.... »