amortissement.
Publié le 07/12/2021
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amortissement. n.m.
1. FINANCE :
extinction progressive d'une dette. Ce terme est notamment utilisé pour le
remboursement des emprunts obligataires. Celui-ci peut se faire en une seule fois, au
terme de l'emprunt, ou de manière échelonnée dans le temps, dès la fin de la première
année. Les amortissements peuvent être égaux, mais, le plus fréquemment, on utilise le
procédé dit de l'annuité constante (qui comprend une fraction du capital remboursé et
l'intérêt sur le capital restant dû).
Les corrélats
actualisation
annuité
capital
emprunt - 1.ÉCONOMIE
intérêt
Les médias
amortissement - un exemple de calcul
2. ÉCONOMIE :
constatation comptable de la perte de valeur des immobilisations qui se déprécient de
façon irréversible avec le temps. Cette perte de valeur correspond à l'usure du bien liée à
son utilisation, mais aussi à l'obsolescence due aux changements apportés par des
techniques nouvelles ou par des besoins renouvelés. L'amortissement est un processus de
correction de l'évaluation du capital économique de l'entreprise, utilisé périodiquement à la
fin de chaque exercice. La comptabilisation annuelle de l'amortissement permet donc de
répartir la dépense due à l'achat de l'immobilisation sur sa période prévue d'utilisation ;
l'enregistrement se fait dans les comptes de bilan, en diminution des valeurs d'actif, et dans
le compte de résultat, en diminution du bénéfice. La législation fiscale définit les règles et les
méthodes d'amortissement autorisées et conduit à une certaine distorsion entre
l'amortissement calculé et la perte réelle de valeur. L'amortissement dit linéaire correspond
à une répartition régulière de la dépréciation par fractions égales de la valeur d'origine :
l'annuité d'amortissement est constante et égale à cette valeur divisée par la durée de vie
prévue ; c'est la règle de droit commun. L'amortissement dégressif constate une
dépréciation plus forte durant les premières années d'utilisation et entraîne donc un
prélèvement accéléré sur les résultats de ces exercices. Ce système est caractérisé par
l'application d'un taux constant à la valeur restant à amortir ; il est autorisé notamment
dans les secteurs à technologie avancée et pour les investissements consacrés à la lutte
contre la pollution, où il est une incitation à investir.
Exemple : soit un matériel acheté 10 000 francs, ayant une durée de vie probable de
cinq ans. Si on l'amortit linéairement, chaque annuité est égale à 2 000 francs ; si on
applique l'amortissement dégressif, le taux à appliquer - selon la législation fiscale - sur la
valeur non encore amortie est de 40 % (voir tableau ci-dessous). Voir aussi
autofinancement. capital et investissement.
amortissement. n.m.
1. FINANCE :
extinction progressive d'une dette. Ce terme est notamment utilisé pour le
remboursement des emprunts obligataires. Celui-ci peut se faire en une seule fois, au
terme de l'emprunt, ou de manière échelonnée dans le temps, dès la fin de la première
année. Les amortissements peuvent être égaux, mais, le plus fréquemment, on utilise le
procédé dit de l'annuité constante (qui comprend une fraction du capital remboursé et
l'intérêt sur le capital restant dû).
Les corrélats
actualisation
annuité
capital
emprunt - 1.ÉCONOMIE
intérêt
Les médias
amortissement - un exemple de calcul
2. ÉCONOMIE :
constatation comptable de la perte de valeur des immobilisations qui se déprécient de
façon irréversible avec le temps. Cette perte de valeur correspond à l'usure du bien liée à
son utilisation, mais aussi à l'obsolescence due aux changements apportés par des
techniques nouvelles ou par des besoins renouvelés. L'amortissement est un processus de
correction de l'évaluation du capital économique de l'entreprise, utilisé périodiquement à la
fin de chaque exercice. La comptabilisation annuelle de l'amortissement permet donc de
répartir la dépense due à l'achat de l'immobilisation sur sa période prévue d'utilisation ;
l'enregistrement se fait dans les comptes de bilan, en diminution des valeurs d'actif, et dans
le compte de résultat, en diminution du bénéfice. La législation fiscale définit les règles et les
méthodes d'amortissement autorisées et conduit à une certaine distorsion entre
l'amortissement calculé et la perte réelle de valeur. L'amortissement dit linéaire correspond
à une répartition régulière de la dépréciation par fractions égales de la valeur d'origine :
l'annuité d'amortissement est constante et égale à cette valeur divisée par la durée de vie
prévue ; c'est la règle de droit commun. L'amortissement dégressif constate une
dépréciation plus forte durant les premières années d'utilisation et entraîne donc un
prélèvement accéléré sur les résultats de ces exercices. Ce système est caractérisé par
l'application d'un taux constant à la valeur restant à amortir ; il est autorisé notamment
dans les secteurs à technologie avancée et pour les investissements consacrés à la lutte
contre la pollution, où il est une incitation à investir.
Exemple : soit un matériel acheté 10 000 francs, ayant une durée de vie probable de
cinq ans. Si on l'amortit linéairement, chaque annuité est égale à 2 000 francs ; si on
applique l'amortissement dégressif, le taux à appliquer - selon la législation fiscale - sur la
valeur non encore amortie est de 40 % (voir tableau ci-dessous). Voir aussi
autofinancement. capital et investissement.
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