American Motors

« 1 / 2 American Motors 1 American MotorsCorporation (AMC), quatrleme constructeur amerIcaln de vehlcules automobiles, fait longtemps figure de parent oeuvre aupres des trols Grands (General Motors, Ford et Chrysler).

La societe, qui a realise en 1974 un chiffre d'affaires de 2 mil- liards de dollars (quinze foie: inferieur a celui de GM), n'a jamais conquis plus de 6% du marche americain. Mais sa specialisation dans les petits modeles (mono- mlques l'a fait sortir du marasme et lui a permis, apples 1972, d'augmenter ses ventes alors qua cellos des grands constructeurs diminuaient. 2 Depuis le debut de l'industrie automobile, is tendance a Ia concentration a rendu difficile('existence d'out- siders.

AMC est le nom qua prend l'ancienne firme Nash, fondee en 1916, quand en 1954 elle fusionne avec Hudson Motors (Nash survivant grace a son asso- ciation avecKelvinator, fabricantderefrigerateurs domestiques).

En 1970, American Motors rachete une autre firma marginate, la Kaiser deep, constructeur de la «Jeep », dont la production &aft tombee a 30 000 unites par an. 3 L'annee 1963 est cello des records pour AMC, qui produit alors 434 788 voitures.

Mais Ia petite cylindree s'impose difficilement a Iasociete d'abondance.

Les affaires de Ia societe periclitent : en 1968, la production tombe a 250 000 voitures (-42 %) at fe deficit s'eleve a 68 millions de dollars.

Malgre ses efforts, le « David de Detroit » n'a rien pu faire contre les « dinosaures devoreurs d'essence ' qui tiennent solidement plus de 95% du march& Pourtant, AMC n'abandonne pas et s'emplole a reorganiser sa publicite et son reseau do distribution. 4 La hausse de prix de Fessence at Ia depredation du dollar (qui augmente le prix des petites cylindrees American Motors 1 American Motors Corporation (AMC), quatrième constructeur américain de véhicules automobiles, fait longtemps figure de parent pauvre auprès des trois Grands (General Motors, Ford et Chrysler). La société, qui a réalisé en 1974 un chiffre d'affaires de 2 mil­ liards de dollars (quinze fois inférieur à celui de GM), n'a jamais conquis plus de 6% du marché américain.

Mais sa spécialisation dans les petits modèles écono­ miques l'a fait sortir du marasme et lui a permis, après 1972, d'augmenter ses ventes alors que celles des grands constructeurs diminuaient.

2 Depuis le début de l'industrie automobile, la tendance à la concentration a rendu difficile l'existence d'out­ siders. AMC est le nom que prend l'ancienne firme Nash, fondée en 1916, quand en 1954 elle fusionne avec Hudson Motors (Nash survivant grâce à son asso­ ciation avec Kelvinator, fabricant de réfrigérateurs domestiques). En 1970, American Motors rachète une autre firme marginale, la Kaiser Jeep, constructeur de la «Jeep», dont la production était tombée à 30000 unités par an.

3 L'année 1963 est celle des records pour AMC, qui produit alors 434788 voitures.

Mais la petite cylindrée s'impose difficilement à la société d'abondance.

Les affaires de la société périclitent : en 1968, la production tombe à 250000 voitures (—42%) et le déficit s'élève à 88 millions de dollars.

Malgré ses efforts, le « David de Detroit » n'a rien pu faire contre les « dinosaures dévoreurs d'essence » qui tiennent solidement plus de 95% du marché.

Pourtant, AMC n'abandonne pas et s'emploie à réorganiser sa publicité et son réseau de distribution.

4 La hausse du prix de l'essence et la dépréciation du dollar (qui augmente le prix des petites cylindrées 2 / 2. »