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Ambroise, saint

Publié le 07/12/2021

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Ambroise, saint (Aurelius Ambrosius, v. 340-397 apr. J.-C.). Évêque de Milan, né dans une famille chrétienne de Trêves, son père était préfet de Gaule Narbonnaise. Il fut éduqué à Rome où il inaugura une carrière administrative ; jeune encore, il fut nommé gouverneur de la région de Milan avec le titre de consul. À la mort d’Auxence, en 374, évêque arien de Milan (voir arianisme), Ambroise fut élu par acclamation populaire pour le remplacer, bien qu’il fut chrétien (catholique) uniquement par sa foi, puisqu’il n’était pas baptisé. Il reçut le baptême ainsi que la prêtrise après sa nomination comme évêque. Il était réputé pour son attachement à l’orthodoxie et ses talents de prédicateur. Il exerça une influence croissante sur les empereurs romains, son objectif étant l’établissement d’un empire dont seraient exclues toutes les erreurs et les hérésies — paganisme, judaïsme et arianisme. Il persuada ensuite l’empereur Valentinien II de résister au plaidoyer de Symmaque et de l’aristocratie romaine en faveur de la restauration de l’autel de la Victoire (384). Il se serait opposé à la construction d’une église arienne à Milan aussi bien qu’à celle d’une synagogue à Callini-cum, sur l’Euphrate. Il excommunia le pieux empereur Théodose Ier pour avoir tiré vengeance de Thessalonique en tuant 7 000 personnes en 390, et la décision que prit ce dernier, en 391, de mettre fin à tous les cultes païens doit sans aucun doute beaucoup à l’action d’Ambroise. Ambroise utilisa son savoir en grec pour étudier la philosophie et la théologie, une connaissance de ces sources anciennes est bien visible dans ses commentaires et ses sermons (qui eurent une influence considérable sur la conversion d’Augustin). Son traité sur les devoirs des prêtres, De offîciis ministrorum, est d’ailleurs modelé sur le De offîciis de Cicéron. Ses lettres, ses panégyriques et ses sermons sont des sources de première main pour l’histoire de cette période. Certains des hymnes qui lui sont attribués sont certainement authentiques, mais le Te Deum n’est pas, comme la tradition l’a parfois prétendu, de sa main, La bibliothèque Ambrosienne à Milan (fondée en 1609) a été nommée d’après lui.

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