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ALSACE - LORRAINELes schlitters.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 ALSACE -LORRAINE Les schlitters 68- Haut-Rhin, 88- Vosges Le massif vosgien est une des rares mon­ tagnes où l'on débardait le bois à l'aide d'un traîneau.

Les pentes étant irrégulières et le terrain très accidenté, les bûcherons mirent en place, probablement dans la première moitié du XVIII< siècle, un procédé pour tran sporter des hauteurs vers les vallées le bois abattu et débité : le schlittage .

La schlitte Le traîneau, appelé schlitte (du mot alle­ mand schlitten, "traîneau"), dont les semelles étaient enduites de suif ou frottées de fou­ gères , glissait sur un tapis de bûches appelé chemin de schlitte.

Les schlittes étaient plus ou moins grande s suivant le type de bois transporté, bois de chauffage ou bois d'œuvre.

Pesant de quinze à vingt -cinq kilos, elles pouvaient descendre de deux à quatre stères de bois.

I.e chemin de schlittage Le chemin de schlittage, ou schlittweg , débutait aux lieux de concentration des grumes et, sur une pente allant de 4 à 10 %, pouvait atteindre entre quatre et sept kilo­ mètres.

La largeur , d' un mètre dans les lignes droites, passait à deux mètres dans les tournants.

Les traverses, rondins disposés comme des barreaux d'une échelle, étaient espacées de trente à trente-cinq centimètres.

Elles étaient en sapin dans les fortes pentes, en hêtre dans les faibles pentes et en chên e dans les lieux humides .

Les chemins de schlittage formaient un véritable réseau en "arêtes de pois sons" qui existait encore il y a une centaine d'années.

Ils aboutissaient à une rout e ou une rivière d'où le bois était envoyé vers la scierie.

Les schlitteurs Procédé périlleux, le schlittage mettait en danger la vie des hommes .

Pour la descente , le schlitteur tenait le traîneau à l'aide des arceaux prolongeant les semelles, arc-bouté au dossi er de la schlitte et jouant des reins pour la guider, freinant avec les talons qu'il plantait contre les traverses de bois parfois pourries.

Dans les auberges de l a montagne, les vieux évoquent le souvenir des schlit­ teurs avec respect.

On imagine aisément les conditions dans lesquelles se faisa ient ces transports lorsque, sous les sabots, le bois rendu glissant par le froid ne permettait plus de freiner.

Aujourd'hui , disent-il s, "c'est du doux ".

Un musée Le musée de la Schlitte et des métiers du bois à Muhlbach-sur-Munster, Haut­ Rhin, a été créé en 1972 à l'initiative de l'Association des Amis du Musée de la Schlitte.

Il se compose de deux salles : la première consacrée au schlit­ tage et au travail en forêt, la seconde au travail du bois. 2 / 2. »

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