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Algenon Charles Swinburne (1837-1909)

Publié le 23/05/2020

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SWINBURNE Algernon Charles. Poète anglais. Né à Londres le 5 avril 1837, mort dans cette ville le 10 avril 1909. Sa mère, fille du comte de Ashburnham, avait été élevée en partie en France et en Italie, et aimait la littérature de ces deux pays, amour qu'elle devait transmettre à son fils dès son enfance. Swinburne passa ses premières années à Bonchurch (île de Wight), où il conçut cet amour de la mer qui devait rester un des thèmes fondamentaux du poète. Il commença ses études à Eton (de 1849 à 1853), où il donna les premières preuves de ses dons pour les langues étrangères en remportant, en 1852, le prix du Prince Consort pour les langues modernes. Il étudia ensuite par lui-même, et en janvier 1856 entra au Balliol College, à Oxford. Il y fit partie d’une société d’étudiants, « Old Mortality » dont l’animateur était John Nichol; républicain, ce dernier avait suivi avec ferveur les événements des révolutions italienne et hongroise de 1848, et il avait rencontré Mazzini et Kossuth; c’est lui qui devait transmettre à Swinburne un enthousiasme qui allait durer toute sa vie. La première manifestation de cet enthousiasme fut l'Ode à Mazzini [ 1856-57]. Il collabora ensuite à la revue Undergraduate Papers, qui était celle de cette société d’étudiants, en donnant un poème, Queen Iseult, et un essai sur Les Premiers écrivains dramatiques anglais, qui reflétait une influence bien différente, celle des préraphaélites, avec qui il était entré en contact entre-temps. En 1859, il quittait l’Université sans obtenir sa licence. En 1861, Richard Monckton-Milnes révélait à Swinburne l’œuvre du marquis de Sade, en qui il put voir réfléchie sa propre sensibilité. En 1860, sortait le premier livre de Swinburne, contenant deux tragédies : La Reine Mère et Rosemonde, reine des Lombards; en 1861, le poète visitait la Riviera et l'Italie du Nord; à son retour, il s’installait à Londres où il vécut en étroit contact avec les préraphaélites. Dans les premiers mois de 1864, il voyageait de nouveau sur le continent et, à Florence, il eut un mémorable entretien avec W.S. Landor, que Swinburne admirait pour ses idéaux païens et républicains. Sa tragédie Atalante en Calydon, publiée en 1865, obtint un grand succès. Au triomphe du jeune poète s’ajoutait, la même année, une note piquante avec la publication de la tragédie Chastelard, où le délire érotique du protagoniste, brûlant de s’immoler pour la fatale Marie Stuart, permettait à la sensibilité de l’auteur de s’exprimer parfaitement. Ce triomphe fut suivi d’un succès de scandale lorsque furent publiées les Poésies et ballades — v. également Anactoria, Dolorès, Laus Veneris, Phèdre — qui sonnaient comme un défi à la pudeur de la société victorienne. Il se forma une légende autour du satanisme du poète, mais la théorie, admise autrefois, selon laquelle Swinburne n’incorporait dans ses poésies aucune expérience personnelle, n est plus soutenable après ce que l’on a appris sur sa vie privée. Cependant, Swinburne avait réussi à détourner son inspiration des thèmes morbides en retrouvant comme dans sa jeunesse un intérêt pour la cause républicaine et la révolution, et en se tournant vers l’Italie et Mazzini. Karl Blind prépara la rencontre de Swinburne et de Mazzini, le 30 mars 1867. Le jeune poète, si solennellement investi de la mission d’« aède de la liberté », publia en 1871, et dédia à Mazzini, les Chants avant l’aube. Pendant la période de treize années qui sépare l’Atalante de la seconde série de Poésies et ballades, Swinburne vécut toujours à Londres. La grande tension que lui demandait son travail littéraire, mais aussi ses excès, surtout alcooliques, provoquèrent des crises de dépression nerveuse qui prirent une forme aiguë en 1879. Cependant, les premiers symptômes de la surdité qui allait affliger le poète à partir de 1880, faisaient leur apparition. C’est à l’intervention de Théodore Watts-Dunton que Swinburne dut de retrouver la santé : les deux amis allèrent vivre dans une villa à Putney (Londres), « The Pines ». Dans ce calme ermitage, le poète, libre de toute préoccupation grâce à la jalouse assistance de Watts, continua de publier poèmes, tragédies et critiques — Tristan de Léonois — au milieu de l’indifférence croissante du public, jusqu’à sa mort survenue à la suite d’une pneumonie. Le cercle d’inspiration de Swinburne est très limité et coïncide avec sa sensibilité érotique particulière dans ses aspects immédiats ou sublimés. C’est dans la sensibilité de Swinburne qu’est la clé de l’énigme de sa nature complexe, tiraillée entre une tendance à la soumission (culte idolâtre pour Mazzini, Hugo et Landor), et une tendance à la révolte, mélange de qualités puériles, de perversions inquiétantes, et de dignité et d'équilibre virils.

« Algenon Charles Swinburne 1837-1909 Swinburne la littérature française est due à sa mère et à son grand-père.

Son premier ouvrage, Atalante à Calydon (1865), le révéla en tant que parfait artisan des lettres.

Un an plus tard ses Poèmes et ballades , comme les Fleurs du mal, soulevèrent une tempête de protestations en raison de leur caractère érotique. Les Chants d'avant le lever du soleil (1871) contient quelques-unes des œ uvres les plus marquantes de Swinburne. Tristan de Léonois (1882) est wagnérien .. »

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