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Alfred Vulpian1826-1887Alfred Vulpian naquit à Paris le 5 janvier 1826.

Publié le 22/05/2020

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« Alfred Vulpian 1826-1887 Alfred Vulpian naquit à Paris le 5 janvier 1826.

Son père, avocat distingué, mourut prématurément de la variole, laissant sans ressources sa femme et ses quatre enfants ; et, tout 7 jeune, Vulpian fut élevé à la dure école de la pauvreté.

Sa mère, avec ténacité et intelligence, obtint des bourses pour ses fils et leur fit faire des études classiques.

Le jeune Alfred fut mis à dix ans au Prytanée de Ménars (Loir-et-Cher) où il fit de brillantes études.

Après sa philosophie, il revint à Paris ; il aurait voulu entrer à l'École normale supérieure, mais il subit un échec à son premier concours et, devant la nécessité impérieuse de gagner sa vie, il allait devenir apprenti chez un menuisier, quand un ami de sa famille, M.

Philippeaux, préparateur de Flourens au Muséum, obtint pour lui une place d'aide-préparateur.

Grâce à cet appui, ses études furent assurées et Vulpian garda toujours une vive gratitude à son bienfaiteur.

Par son énergie et sa ténacité il put, bien que préoccupé d'assurer ses moyens d'existence, gravir peu à peu tous les échelons et atteindre les plus hauts sommets de la science médicale. Interne des hôpitaux en 1848, docteur en médecine en 1853, médecin des hôpitaux en 1857, professeur agrégé en 1860, professeur d'anatomie pathologique puis de pathologie expérimentale en 1872, lors de la retraite de Brown-Séquard, il avait auparavant suppléé pendant trois ans son maître Flourens au Muséum dans sa chaire de physiologie comparée. Doyen de la Faculté de médecine de Paris en 1875, les portes de l'Institut s'ouvrent devant lui en 1876, et en 1886, il fut nommé secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, honneur le plus élevé que puisse ambitionner un savant et qui n'avait jamais été décerné auparavant à un médecin.

Au printemps de 1887, Vulpian étudiant les broncho-pneumonies infectieuses, dans son laboratoire malsain de la rue Hautefeuille, fut atteint lui-même de cette affection et, malgré les soins assidus de ses élèves, s'éteignit en quelques jours, ayant à peine passé soixante ans. Dejerine, dans l'éloge qu'il fit de lui à la Société de biologie, le 22 décembre 1888, retrace toute l'œ uvre scientifique de son maître vénéré et l'influence si grande qu'il eut sur ses élèves : “ Vulpian était à la fois clinicien, anatomo-pathologiste, et expérimentateur, il laissa un grand nombre de travaux portant sur la physiologie, la toxicologie, la clinique et l'anatomie pathologique ; tous portent le cachet distinctif de ce maître, à savoir : l'ingéniosité dans l'expérimentation, la rigueur dans l'observation, une grande sévérité en matière de preuves et un dédain absolu pour les hypothèses brillantes ainsi que pour les généralisations hâtives.

”. En physiologie expérimentale, Vulpian étudia en collaboration avec Philippeaux la physiologie des nerfs, la fonction vasodilatatrice de la corde du tympan et du glosso-pharyngien, les fonctions des diverses parties de la moelle, les origines radiculaires des nerfs sudoripares.

En toxicologie, il étudia expérimentalement l'action du curare, des venins, de la strychnine, convaincu que ces recherches pouvaient contribuer aux progrès de la thérapeutique humaine.. »

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