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Albert MARQUET:LA FEMME BLONDE.

Publié le 17/05/2020

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« Albert MARQUET LA FEMME BLONDE Marquet dévoilait la nature plus qu'il ne la représentait.

Ses rares nus ont la même puissance.

Il les peignait sans artifice, sans pudeur ni arrière-pensée.

Marquet commence à foire des nus, comme tout élève, dans les ateliers.

En 1904, il en représente un à co ntre-jour dans l'atelier de Manguin, en train de se faire pein dre par Matisse, deux de ses plus fidèles omis.

Faut-il y voir un symbole? Par lo suite, il figu re une scène ent re deux «a mies, d'intention très doire .

Dons les outres portrait s,.

les jeunes femmes présentent au specta teur leur corps larg e men t déployé «de manière à nous laisser jouir de ce torse plein où viennent confluer les cuisses et les bras», comme le remarque un critique de la revue La Gazelle des Beau x-Ar ts.

Mois, choque fois, les modèle s ont un regard étrangement fixe Comme l'Olympia de Monel, elles jaugent le spectateur, l'invitant à se poser des questions sur son attitude.

LE SUJET Les impres sionniste s, mis à part Toulous e-Lou­ trec et Degas, n 'ont pas laissé de tableaux érotiques Il n'y en a pas chez Monel, Sisley, Pissarro, encore moins chez Van Gogh .

Ceux de Renoir n'o nt rien de provocant, et Cézanne dessinait ses baigneuses en s'inspirant de toiles de maître.

La génération suivante allait se rattraper ..

les rares nus de Marquet sont très érotiques, à l'exception de celui-ci, dit A la cheminée.

Albert MARQUET 1875-1947 • La Femme blonde • Huile sur toile 98,5 cm x 98 cm • Signé en bas, à gauche, «Marquet» • Localisation : Paris, Musée national d'Art moderne (centre Georges-Pompidou) • Peint en 1919 • Expositions: Paris, 1937, 1975, 1987; Zurich, 1948; Vevey, 1953; Berlin, 1956; Albi, 1957 ; Baltimore, Cincinatti, Utica, San Francisco, Seattle, 1958; Bordeaux, 1976; Munich, 1977 LE TABLEAU Le sujet évoque Matisse.

Mais quelle différen­ ce dans le traitement 1 Marquet, au tournant des années vingt, revient à un réalisme pres­ que ingresque, alors que son ami o pris un tout outre chemin.

La jambe et le bras droits, dessinés avec pré­ cision, sont démesurés par rapport aux membres opposés.

Ils décrivent un mouve­ ment plein de grâce, qui s'o pp ose à la cris­ pation des deux outres.

En revanche, seule la partie gauche du visage est éclairée, mettant en voleur un regard qui se dérobe.

LA CRITIQUE En 1920, découvrant Les Deux Amies, Georges Besson eut ces mots , qui peuvent s'appliquer à tous les nus de Marquet: «Ils sont graves comme la fatalité.

Leur érotisme est douloureux.

LA COTE La cote de Marquet, même si elle présente un «pic )) autour de la période fauve, est stable .

Les amateurs s'intéressent à tout.

Les nus, rares, battraient certainement des records, avec des prix de l'ordre de 20 millions de francs français (3,6 millions de dollars).. »

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