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air, n.

Publié le 07/12/2021

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air, n.m.
1. PHYSIQUE :
nom du mélange gazeux constituant l'atmosphère terrestre qui s'étend jusqu'à une altitude
d'environ 150 km. Sa composition et sa pression varient avec l'altitude. Les premières
mesures de sa composition ont été effectuées par Lavoisier en 1777. Il distingua une
partie « propre à entretenir la combustion et la respiration des animaux « (l'oxygène) et
une partie de nature « différente et pour ainsi dire opposée « (l'azote).
L'air sec contient, en volume, environ 78 % d'azote (N2), 21 % d'oxygène (O 2), 0,9 %
d'argon (Ar), du néon, de l'hélium, du krypton, de l'hydrogène, du xénon, des traces de
radon, de l'eau sous ses trois états physiques (en quantité variable selon le temps et le
lieu), de l'anhydride carbonique (CO 2), qui intervient dans la réaction de synthèse
chlorophyllienne (jusqu'à 0,09 % dans certains sites industriels), de l'ammoniac, de l'iode,
de l'ozone (dont la synthèse selon 3 O2 ® 2 O 3 absorbe une grande partie de l'énergie
ultraviolette solaire et participe donc à la régularisation en température de la planète), des
composés sulfurés, des oxydes d'azote, des hydrocarbures, divers gaz polluants, des
poussières, des micro-organismes... La masse volumique de l'air à 0 o C sous une pression
atmosphérique de 760 mm de mercure vaut environ 1,3 g/l ; sa conductibilité thermique
dans les conditions normales de température et de pression vaut 6.10-3 cal/m.s.K ; son
indice de réfraction pour le doublet jaune du sodium à 20 o C est de 1,0002926 ; il se
comporte à peu près comme un gaz parfait.
L'air comprimé est utilisé dans certains moteurs, malgré un faible rendement (par
exemple dans le domaine de l'outillage), ou pour réduire des forces de frottement au
moyen de coussins d'air (aéroglisseurs, etc.).
L'air peut être liquéfié en dessous de sa température critique (notion approximative
pour un mélange), qui est d'environ - 140 o C. L'air liquide est alors obtenu par une détente
de Joule-Thomson (procédé Linde) ou par le procédé de Georges Claude (un des
fondateurs de la société l'Air liquide). L'énergie de la détente est récupérée sous forme de
travail, ce qui améliore le rendement thermodynamique. Les unités de production traitent
couramment 500 000 m3 par heure. Une distillation ultérieure permet de séparer les divers
gaz.
L'oxygène est surtout utilisé pour la préparation de l'acier (il en faut à peu près 60 m3
par tonne). L'azote liquide, qui, dans les conditions ambiantes, bout à une température de
- 196 o C, est d'utilisation courante, par exemple dans l'industrie alimentaire. Le système de
propulsion des fusées spatiales (Ariane) est fondé sur la réaction de l'oxygène et
l'hydrogène stockés sous forme liquide.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
atmosphère
a zote
hydrogène
météorologie - Les mouvements de l'atmosphère

météorologie - Nuages et précipitations
oxygène
o zone
Les livres
aérodynamique - résistance de l'air et portance, page 47, volume 1

2. MUSIQUE :
terme générique appliqué indifféremment à toute pièce de musique vocale ou
instrumentale nantie d'une ligne mélodique saillante. Si l'air apparaît, en France, vers 1560,
comme une conséquence directe des relations entretenues entre le texte et la musique,
l'heureuse union des deux éléments semble parachevée dans l'« air de cour «,
particulièrement en faveur en France sous le règne de Louis XIII (1610/1643) et en
Angleterre, où le compositeur Thomas Campion fait figure de symbole par sa double
qualité de poète et de musicien : ses « ayres « simples et courts, de forme strophique,
pour voix et accompagnement instrumental (luth) témoignent d'une volonté de ne pas
gêner l'auditeur dans sa perception du texte ; cette volonté est généralement perceptible
chez les compositeurs d'« airs à boire « (sur des textes frivoles) et « à danser «
(chansons sur des rythmes de danse) régis par la forme strophique. Celle-ci fonde
l'existence de l'aria, terme apparu vers 1530 pour désigner une pièce musicale simple et
strophique se soumettant volontiers à un travail plus complexe d'ornementation (les
Nuove Musiche de Caccini, 1602) et de variations (Partite sopra l'aria di Ruggiero et Partite
sopra l'aria di romanesca de Girolamo Frescobaldi) dans la musique vocale et
instrumentale.
Dès la fin du XVIIe siècle, l' aria da capo e xerça un pouvoir souverain dans les deux
domaines, fixant une forme musicale tripartite propice à l'éclosion de la forme sonate, où
la partie médiante contraste avec la première et précède le retour de celle-ci. Le principe de
répétition qui la gouverne produisit une prééminence de la musique sur le texte, finalement
réduit à une seule strophe de quatre vers pouvant être entendue huit fois. Un tel
déséquilibre fut dénoncé par Gluck dans sa préface d'Alceste (1767), et par les
compositeurs dramatiques du XIXe siècle, appliqués à faire revivre l'ancienne union. L'aria
en tant que partie détachable d'une oeuvre et prétexte à la virtuosité vocale d'un chanteur,
exercé à l'orner indéfiniment, retomba dans cet état indifférencié d'« air récitatif « qui la
caractérisait aux origines du genre (début du XVIIe siècle). Insérée dans le drame musical,
l'aria fut assimilée au XIXe siècle à la scène, chez Verdi (dans Otello et Falstaff
notamment) et Wagner, le créateur de la « mélodie continue «.

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