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Adversae deinde res admonuerunt religionum

Publié le 03/01/2022

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« 1 / 2 Adversae deinde res admonuerunt religionum Nos malbeun nous ont rappelé les pratiques religieuses La source de cette sentence est un passage de Tite-Live (5, 51, 8 : pour sa construction, cf.

Thil 1, 764.

35-51 ), mais on lit des maximes simi­ laires chez Sénèque le Rhéteur ( Controversiae, 8, 1, 360, 5 : Magis deos miseri quam beati colunt, >) et chez Silius Italicus (7, 88 sq.) qui constatait que la peur des Dieux naissait surtout en période de crise et que rarement les autels fumaient des vapeurs des sacrifices en temps de prospérité.

Cette conception de la religion exprimant sur le plan sur­ naturel les peurs et les besoins des hommes n'est pas éloignée de celle de Marx qui fera plus tard de la religion l'opium du peuple (cf.

l'intro­ duction de la Critique de la philosophie du droit de Hegel [Paris, 1844]).

Toutes nos langues européennes possèdent un équivalent du proverbe français: Dans la nécessité on a recours à Dieu (cf.

Arthaber 881 ; Lacerda-Abreu 240 ; pat 111i les variantes, signalons en anglais The chamber of sickness is the chape/ of devotion ; en portugais Quando a gente esta mal ba estrada todo o santo è ora pro nobi.r); un adage en latin vulgaire affi1111ait déjà que la nécessité était le meilleur professeur pour apprendre à prier.

Optimus orandi magister necessitas. 2 / 2. »

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