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Activité: Sélection naturelle, dérive génétique et biodiversité

Publié le 08/01/2022

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« Activité : Sélection naturelle, dérive génétique et biodiversité 1.

Sur l’archipel des Galapagos, il existe une espèce de pinsons, les Geoszpiza fortis.

Chez cette espèce, on a découvert une variabilité de la dimension du bec.

Cette variabilité s’explique par les différents allèles du gène Bmp4 .

La variété de la taille du bec chez le pinson est expliquée par des conditions environnementales, dans ce cas la nourriture.

En effet, Le bec varie d'un oiseau à l'autre à cause des pratiques alimentaires propres à chacun .

Les individus à petit bec se nourrissent exclusivement de petites graines tandis que les individus à gros bec se nourrissent principalement de grosses graines . 2.

Tout d’abord, grâce au graphique nous pouvons voir que lors des sécheresses il y a une variation de taille et de dureté des graines.

Les graines se sont modifiées elles ont durci et ont grossi.

C'est à ce moment-là que les pinsons se sont diversifiés par leur bec modifié.

Les petits becs ne pouvaient pas se nourrir de grosses graines dures, elles n’ont donc pas survécu et n’ont pas pu partager leur patrimoine génétique .

Au contraire, les Geoszpiza fortis a gros becs ont pu se nourrir et ont donc survécu.

C’est la sélection naturelle, les oiseaux avantagés pour la survie se sont reproduits et ont donc transmis leur patrimoine génétique (longs becs) qui est alors devenu majoritaire. 3.

Depuis 1983, une nouvelle espèce de pinsons se nourrissant exclusivement de grosses graines a colonisé l’île.

Il y avait donc 2 espèces pour le même type de graines.

Ils sont donc morts de faim car il n’y avait pas assez de nourriture.

De plus, les graines ont du également se modifier durant la sécheresse.

C’est alors le cas contraire de la sécheresse de 1976, seuls les individus à bec fin, qui n’ont pas eu à partager leur nourriture avec une autre espèce ont survécu et ont donc transmis leur patrimoine génétique (becs fins) qui est devenu majoritaire. 4.

Au sein de chaque espèce, la diversité repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique .

Différents allèles d’un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations successives.

Ainsi, le terme de « dérive » génétique utilisé par les scientifiques pour caractériser cette diversité génétique sert à qualifier une modification aléatoire de la fréquence des allèles au cours des générations (mutations).. »

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