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ACTIVITE COMPLEMENTAIREPétrarquisme et amour courtois 1) L’amour courtois : poésie médiévale, est « courtois » ce qui n’est pas « vilain » (Paysan, non noble).

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

ACTIVITE COMPLEMENTAIRE

Pétrarquisme et amour courtois



1) L’amour courtois : poésie médiévale, est « courtois » ce qui n’est pas « vilain » (Paysan, non noble).
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« ACTIVITE COMPLEMENTAIRE Pétrarquisme et amour courtois 1) L’amour courtois : poésie médiévale, est « courtois » ce qui n’est pas « vilain » (Paysan, non noble).

L’amour courtois désigne un ensemble d’attitudes, de goûts et de valeurs proposé comme modèle littéraire aristocratique et chevaleresque.

Se développe un art d’aimer caractéristique de ce contexte qui encourage la soumission du chevalier à la dame qu’il sert.

Les trouvères et troubadours chantent la fin’amor.

L’amour « pur », « affiné » dont les deux principaux aspects sont : une prosodie complexe et la représentation d’un amour irréalisable à cause de l’éloignement spatial ou social d’une dame hautaine et muette, le chant du désir du poète aspire à une possession qui se dérobe.

Ce courant traduit l’évolution de code de savoir-vivre et transmet à l’Occident des mythes et des thèmes littéraires.

Le pétrarquisme : poésie qui célèbre une conception « courtoise » de l’amour acclimatée dans la civilisation renaissante qui surenchérit le raffinement des manières et qui invente les règles de la civilité et des rapports sociaux.

Le poète insiste sur la fidélité et la sincérité de son expression, il refuse la rhétorique.

La dame est l’objet d’une adoration sans bornes et joue le rôle de médiateur entre le poète et le ciel chrétien.

Le poète raconte la passion qui le déchire depuis le choc de la première rencontre (l’innamoramento) jusqu’à la sublimation de cet amour en vertu chrétienne, délivrée des désirs charnels.

2) La Pléiade : Groupe de poètes et humanistes du milieu du XVIème siècle.

Désireux de renouveler la poésie française et d’égaler la littérature antique, le groupe prend le nom d’une constellation.

Ils s’approprient des genres de l’Antiquité (odes, hymnes) ou de la Renaissance italienne (sonnet).

Dans Défense et Illustration de la langue française, Du Bellay invite à délaisser les formes poétiques médiévales (chanson, ballade, rondeau) et à enrichir la langue et le vers français.

Le poète devient un être inspiré, artisan du vers et de la langue, savant et grand lecteur, mêlant dans ses œuvres vie personnelle et souvenirs littéraires.

3) Ronsard et Du Bellay défendent, dans ces deux extraits, une conception antithétique de l’expression poétique.

Ronsard, par le biais de la poésie, cherche un renouvellement de la langue française.

Echapper au prosaïsme du langage courant passe, selon lui, par un travail sur le langage imagé.

Il défend l’éloquence poétique, l’ornement de l’expression afin de permettre au vers français d’atteindre un certain niveau de raffinement.

Du Bellay montre, au contraire, que l’éloquence poétique nuit à la sincérité de l’expression.

Selon lui, la sincérité du sentiment ne s’exprime pas dans ces ornements du langage.

Le poète doit, au contraire, viser l’authenticité dans l’expression.. »

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