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ACTE I, scène 2 [La profession de foi du séducteur] - Dom Juan de Molière

Publié le 15/10/2021

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« AC TE I, scène 2[La profession de foi du séducteur] DON JUAN / Quoi! tu veux qu'on se lie à demeu­ rer au premier obje� qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un 5 faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour �Oc­ j9urs dans une passion, et d'être mor� dès sa jeu­ nesse à tou�*W les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles on� 1 O droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencon­ trée la première ne doit point dérober aux autres les justes pré�*K[=PKW qu'elles ont toutes sur nos cœurs.

Pour moi, la beauté me ravit par�Oc[ où je la trouve, e� je cède facilement à cette douce vio- 1 5 lence dont elle nous entraîne.

J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à cha­ ·cune les hommages et les tributs où la nature nous 2 0 oblige.

Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tou� ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous.

Les inclinations naissantes, après �Oc[ ont des charmes inexplicables, et tout 2 5 le plaisir de l'amour est dans le changement.

On goû�* une douceur extrême à réduire par cent hom­ mages le cœur d'une jeune beau�q à voir de jour en jour les peti�W progrès qu'on y fai� à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'inno- 3 O cente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied tou�*Y les petites résis­ �K&*W qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupu­ les dont elle se fai� un honneur, et la mener doucemen� où nous avons envie de la faire venir.. »

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