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? ACT ANT n.

Publié le 08/12/2021

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?

ACT ANT n. m., tiré du radical de action, actif, d ésigne les agents de l'action représentés dans la
phrase (1959, Tesnière), puis (d'après les travaux de Vladimir Propp) les éléments actifs et
récurrents d'une structure narrative (av. 1966, Greimas).
? Le dérivé ACT ANCIEL,

ELLE a dj.

(1966) est surtout employé dans l'expression modèle actanciel.

? v oir AGENT , AGIR, RADIO- (RADIOACT IF, RADIOACT IVIT É), RÉAGIR (RÉACT EUR, RÉACT IF, RÉACT ION), p eut -êt re

LAZZI.

ACTINIE n. f . a été dérivé (1791) du radical du grec aktis, -inos « rayon » (à rapprocher du sanskrit
aktú- à la fois « rayon » et « nuit »), avec le suffixe -ie, pour désigner un animal marin appelé
anémone de mer.
? Le mot appartient au vocabulaire des sciences naturelles. L'actinie a été décrite par Cuvier
(1805) et Lamarck (1809).
? L'élément ACT INO-, tiré du grec aktis, -inos ou de son équivalent latin actin-, sert à former de
nombreux composés savants depuis le début du XIXe s., par exemple ACT INOT E n. f . « minéral à
structure rayonnée » (1801) ; ACT INOMORPHE a dj., d e -morphe (1838). ? La plupart utilisent ce
radical au sens de « rayonnement, radiation ». ACT INIQUE a dj. q ualifie les radiations exerçant une
action chimique (in Larousse XIXe s., 1866) ; ACT INISME n. m., leur propriété (1877) ; ACT INOMÈT RE
n. m., d e -mètre (1838), l'instrument qui les mesure. On peut citer aussi, sur actino-, le composé
ACT INO-URANIUM, n. m.
?

Le préfixé INACT INIQUE a dj. (1904) se dit d'un rayonnement sans aucune action chimique.
?

ACT INIUM n. m. e st emprunté (1881) à l'anglais actinium, forme du latin scientifique, ainsi nommé
par J.-L. Phipson en 1881, à cause des radiations émises, l'élément radioactif en question étant isolé
par Debierne en 1900. ? P ROT ACT INIUM n. m. a été formé en latin moderne , sur proto- e t actinium,
par les Allemands Halin et Meitner en 1918 et aussitôt employé en allemand et dans d'autres
langues, dont le français, pour un élément chimique radioactif (symbole Pa, numéro atom. 91) de la
famille de l'actino-uranium.

ACTION e t dérivés ->

ACT E

ACTUAIRE , ACTUALITÉ , ACTUEL ->

ACT E

ACUITÉ n. f . e st emprunté (1256) au bas latin acuitas, d ans le sens de « saveur aigre ». Acuitas e st
dérivé de acutus (qui a donné aigu*), de même origine que acidus (-> acide).
? Pour acuité, aussi accuyté (déb. XIVe s.), c'est le sens concret de « aigu » qui a d'abord prévalu,
puis celui de « âcreté » (1495). ? La valeur moderne, en parlant d'une douleur (v. 1520), puis des
sensations, date de la Renaissance (1576), et le mot s'applique ensuite à la pénétration du regard ou
de l'esprit (1611), d'où acuité visuelle (1907). Des emplois abstraits, psychologique et intellectuel,
se développent au XIXe siècle.

ACUPUNCTURE n. f . e st la francisation (av. 1765) du latin médical acupunctura, composé de acus
« aiguille » (-> aigu) e t punctura, d e pungere « piquer, poindre* ».
? Le mot, parfois écrit acuponcture, e st attesté dans un ouvrage en latin publié à Londres en 1683
par le chirurgien hollandais Ten Rhyne et commenté en France dès 1684. Le mot français est
utilisé dans l'Encyclopédie pour désigner un vésicatoire et avec allusion à l'origine chinoise de
cette thérapeutique. Des traités d'acupuncture paraissent en 1816 (Berlioz, père du musicien), 1819
(Demours), 1825 (Sarlandière, qui emploie le mot électro-puncture ) et 1826 (Dantu).
L'acupuncture, connue, pratiquée et décrite en Chine de toute antiquité, a été révélée en Occident
au XVIIe s. (le R. P. Harvieu, 1671). C'est après les travaux de Dabry (1863) et Jules Regnault (1883)
que cette technique médicale s'est répandue en Europe, notamment en France.
? Le dérivé ACUPUNCT URER v. t r. (1834) est demeuré rare, à la différence de ACUPUNCT EUR,
n. (1829, au masculin) qui a éliminé la forme développée acuponctureur (1858).

T RICE

ADAGE n. m. e st emprunté (1527, Gringore) au latin adagium e t synonyme de proverbium. Le mot
latin, d'abord adagio, -onis, rapproché par fausse étymologie de ad-agendum (-> agir) pourrait
provenir d'une forme ancienne du verbe défectif aio « je dis », dont l'infinitif aiein n 'est attesté
qu'à basse époque. Ce verbe a été rapproché de deux groupes, l'un grec, l'autre arménien, mais sans
résultat probant quant à l'appartenance indoeuropéenne.
? Le mot, diffusé en latin moderne par Érasme (1500), s'appliquait au XVIe s. à toute formule figée,
soit figurée (locution), soit parémiologique (proverbe ou dicton). Il s'est spécialisé, désignant
depuis le XVIIe s. une formule analogue à la sentence, à la maxime, contenant souvent un principe
juridique.

? Les adjectifs dérivés, ADAGIAL,

ALE

(1583) et ADAGIAIRE (1866), n'ont pas vécu.

ADAGIO a dv. et n. m. e st emprunté (1750) à l'italien adagio, q ui semble apparaître au début du XVIIe s.,
déjà emprunté par l'anglais dans la seconde moitié du siècle (1683, Purcell). Le mot est formé de
ad- (-> à) e t de agio « aise », emprunt (fin XIIe s.) soit à l'occitan aize, attesté un siècle plus tard
mais qui constitue une voie d'emprunt vraisemblable, soit au français aise* (XIIe s.) [-> agio].
? Le mot, emprunté avec la valeur du terme italien, est adverbe (« à l'aise », « sans se presser ») et
nom (1751, Encyclopédie ) pour « morceau dans ce mouvement ».

ADAM n. propre et n. m. e st emprunté au latin Adam, lui-même pris à l'hébreu, langue où le mot
signifie « homme ».
? C e nom est pris dans des locutions religieuses, comme le nouvel Adam (1751) « homme en état
de grâce », opposé au vieil Adam (id.) « e n état de péché », ou familières, tel n 'être pas de la côte
d'Adam « ê tre de condition basse » (1752), d'où se croire (sorti) de la côte d'Adam (1838) ou
encore habit du père Adam « n udité » (1878), la fourchette du père Adam « les doigts » (id.) e t n e
connaître qqn ni d'Ève ni d'Adam (1752) « ne pas le connaître ». ? L'expression usuelle pomme
d'Adam « partie saillante du cartilage thyroïdien chez l'homme » a été précédée par le morceau
d'Adam (1544) et l'os d'Adam (1644), qui ont disparu.
? ADAMIQUE a dj. a q ualifié (1654) une médecine naturelle par attouchements, puis (1700) les
terrains formés par le reflux de la mer (alluvions), avant que le mot ne s'emploie pour « relatif à
Adam, qui remonte au premier homme » (1788, Mercier).
ADAMIT E a dj. et n. d ésigne (1688) une secte d'hérétiques pratiquant le nudisme (aussi ADAMIENS
n. m. pl., 1721) ; de là ADAMISME n. m. (in Larousse 1866).
?

Le préfixé P RÉADAMIT E a dj. et n. (mil. XVIIe s., Pascal), « homme ayant vécu avant Adam », a été
formé en latin par le calviniste de La Peyrière (1655), dans un livre condamné par l'Église. ?
La doctrine, selon laquelle Adam n'est que l'ancêtre du peuple juif, a été nommée P RÉADAMISME
n. m. (1842) et préadamite s'est appliqué aux tenants de cette doctrine (1701).
?

ADAMANTIN, INE a dj. e st emprunté (1509) au latin adamantinus, attesté chez Lucrèce, lui-même
emprunt au grec adamantinos, d e adamas, -antos « corps dur », « fer le plus dur » et « diamant »,
terme magique puis technique tiré (avec a- privatif) de d amnênai « d ompter », verbe reposant sur
la même racine indoeuropéenne que le latin d omare (-> dompter) ; c'est l'idée de diamant qui
l'emporte en latin médiéval.

? L'adjectif a signifié au figuré « très dur, insensible (du coeur) ». ? Inusité au XVIIe s., il a été
repris en sciences (1782, Lavoisier), peut-être sous l'influence de l'anglais adamantine, e t s'est
spécialisé au XIXe s. à propos de l'émail dentaire (couche adamantine, in Larousse 1866). Il est
didactique ou poétique.
? v oir AIMANT , DIAMANT .

ADAPTER v. t r. e st un emprunt du XIIIe s. (1270) au latin adaptare « ajuster à », mot rare avant le latin
chrétien, où il prend son acception figurée. Adaptare e st formé de ad- (-> à), aptus (-> apte),
participe passé de apere « lier, attacher », et terminaison verbale.
? Le verbe apparaît au sens concret d'« appliquer, ajuster », puis au figuré pour « mettre en accord
avec qqch. » (1300). ? Le pronominal, avec un sujet nom de personne, a signifié « s'appliquer à »
(XIVe s., soi adapter à faire...) et, avec un sujet nom de chose, « concerner » (s'adapter contre qqn,
1492), sens sortis d'usage ; l'emploi moderne de s'adapter apparaissant au XVIe s. (Rabelais). ?
Adapter, verbe actif, s'applique spécialement (1690) à la création littéraire (adapter une phrase, un
passage à qqn ou qqch.), puis aux oeuvres dont on change la forme (1890), sens lié à adaptation. ?
La valeur physiologique, « acclimater », apparaît aussi vers la fin du XIXe siècle.
? Le participe passé ADAPT É,

ÉE

a servi à former deux sortes de préfixés, en in- e t en sur-.
?

INADAPT É, ÉE a dj. (1845) est courant pour « qui n'est pas adapté » (d'une chose, dans inadapté à...).
Absolument, aussi comme nom, il se dit des personnes notamment des enfants, qui sont incapables
de faire face aux contraintes de la vie quotidienne et sociale. ? INADAPT ABLE a dj. (1842) se dit
surtout des personnes.
(mil. XXe s.). ? À ces deux mots correspondent INADAPT AT ION n. f . e t
SURADAPT AT ION n. f . (1960).
?

S URADAPT É,

ÉE a dj.

?

ADAPT ABLE a dj. e st dérivé de adapter (1755) au sens de « qui convient, s'adapte bien », au figuré ; il
s'est spécialisé comme le verbe et comme adaptation, le dérivé ADAPT ABILIT É n. f . concernant plutôt
la technique (1932) et la biologie (1935, Carrel in T. L. F.).
?

ADAPT AT ION n. f . e st emprunté (XIIIe s., in F . e. w.) au latin médiéval adaptatio, attesté au XIIIe s. au
propre et au figuré.
Le mot, qui ne se diffuse qu'au XVIe s., désigne l'action d'adapter, d'approprier (1501) ou
d'ajuster (1561). Il se spécialise très tôt en rhétorique pour « convenance (d'un mot, de
l'expression) à l'idée » (1539) et « convenance (d'une oeuvre) à une situation » (1578). ? C e
?

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