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ACHILLÉE n.

Publié le 08/12/2021

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ACHILLÉE n. f . e st un emprunt (1572), après le moyen français aquilée (XIVe s.), au latin achillea,
emprunté aussi sous cette forme (1562). Le latin est lui-même un emprunt au grec akhileios « herbe
d'Achille », le héros grec ayant guéri Télèphe, qu'il avait blessé, à l'aide de cette plante. Les dérivés
viennent respectivement du latin Achilles e t du grec Akhilleus « Achille », mot d'origine
inconnue.
? Le mot désigne une plante appelée communément saigne-nez, mille-feuilles.
? Le dérivé ACHILLÉINE n. f . (1866) désigne l'alcaloïde tiré de la plante.

ACHOPPER ->

CHOPPER

ACIDE a dj., e mprunt au latin acidus, n 'apparaît qu'au XVIe s. (1545) à propos d'un fruit. L'adjectif latin
vient du verbe acere « ê tre aigre », apparenté à acer « pointu, perçant », d'un radical indoeuropéen
°ak- « pointe », présent dans acetum « vinaigre » (-> acéto-), acies « pointe » (un dérivé donne
acier*), acus (-> aiguille), acer (-> âcre, aigre), d 'où acerbus (-> acerbe).
? En français, l'adjectif, comme c'était le cas pour le latin acidus, s'emploie au figuré, mais
seulement depuis le XIXe s. (P. Larousse cite Lamartine, Hugo). ? Sans cesser d'appartenir à la
langue courante, acide q ualifiant et désignant l'une des quatre saveurs fondamentales, le mot
devient un terme de chimie, comme adjectif et surtout comme nom (fin XVIIe s.). ? Le concept
chimique moderne apparaît à la fin du XVIIIe s. avec Lavoisier et Guyton de Morveau, en opposition
à base, puis se modifie avec la théorie atomique et ionique. ? Au sens d'« acide lysergique »
(L. S. D.), acide e st emprunté à l'américain acid vers 1965.
? Outre ACIDIT É n. f ., e mprunt au dérivé latin aciditas (1545) « caractère de ce qui est acide au
goût », employé aussi en chimie (déb. XIXe s.), de nombreux termes scientifiques sont formés avec
acide : ACIDIFIER v. t r. (1786), d'où ACIDIFIANT , ANT E a dj. (1786), ACIDIFICAT ION n. f . (1786) et
ACIDIFIABLE a dj.
?

Acidité lui-même a donné en physiologie

HYPERACIDIT É n. f .

Le composé ACIDIMÉT RIE n. f . (1855), « mesure de la concentration des acides », a donné le
dérivé ACIDIMÉT RIQUE a dj. (1866).
?

?

ACIDIMÈT RE n. m. (1907) est formé avec -mètre.

?

ANT IACIDE n. (1750) e t adj. se rapporte au sens courant.

HYDRACIDE n. m. (1816, Gay-Lussac) et OXACIDE n. m. (1823) sont des termes de chimie, le
premier désignant les acides dont la molécule ne contient pas d'oxygène (leurs noms sont en ?

hydrique ), le second, dans l'ancienne terminologie, les acides contenant de l'oxygène.
P OLYACIDE n. m. (1869) désigne les corps possédant plusieurs fois la fonction acide (diacides,
triacides, tel l'acide phosphorique..., appelés couramment acides).
?

?

ACIDULÉ, ÉE a dj. e st dérivé (1721) de acidule d ans e au acidule (attesté 1747), emprunt au diminutif
latin acidulae (aquae) « (eaux) légèrement acides ». Il signifie « légèrement acide au goût » et est
usuel, notamment dans bonbons acidulés. ? Le verbe ACIDULER e st attesté en même temps (1721),
le participe ACIDULANT , ANT E étant adjectivé au XIXe s. (1863).
La médecine a créé ACIDOSE n. f . (1909) pour nommer un trouble dans la concentration des
acides et des bases de l'organisme, avec prédominance de l'acidité ; de là ACIDOSIQUE a dj.
(v. 1946).
?

Un préfixe ACIDO- sert à former des adjectifs, comme ACIDOPHILE a dj. (1897),
ACIDO-RÉSIST ANT , ANT E (1910), ACIDO-BASIQUE a dj. (XXe s.), et des noms.
?

? v oir OSEILLE (du lat in acidula), ACRYLIQUE.

ACIER n. m. apparaît en ancien français (1080) avec les variantes acer, asser, q ue l'on retrouve
dans certains dérivés. Le mot est issu du bas latin aciarium, d érivé de acies « pointe (d'une arme) »,
où l'on retrouve le radical °ak- d e acide*. La pointe de l'arme devant être dure et tranchante, elle
est fabriquée dans un métal plus résistant que le fer, obtenu par alliage avec du carbone (selon
l'analyse moderne, faite au XVIIIe s.).

L

? Acier d ésigne ce métal et aussi, comme en latin (XIIe s.), la pointe d'une arme ; au premier sens,
il s'emploie dans des syntagmes et au figuré, notamment dans d 'acier « très résistant », qualifiant
le courage, le caractère (déb. XVIIe s., d'Aubigné). ? Le sens concret a pris de l'importance au
XVIIIe s., le concept technique étant élaboré par Réaumur (1720-1722) -- époque où apparaît aciérie,
et au XIXe s. avec la fabrication industrielle. Un sens extensif est « industrie de l'acier ».
? Le dérivé ACÉRIN, INE a dj., « d 'acier » (XIIe s.) et au figuré « inébranlable » (XIIIe s.), a disparu,
mais ACÉRÉ, ÉE a dj. « recouvert, garni d'acier » (1155) et « tranchant, aigu » (XVIe s., Rabelais) est
resté usuel ; il s'est employé au figuré pour « résistant, ferme » (XVIe s.) et « piquant, agressif »
(1625). Ce dernier sens est en usage, comme la valeur concrète « très pointu, aigu ».
Les autres dérivés d'ancien français en acer- ou acher- (acérer, acérure, acherure), d isparus,
ont parfois été repris en technique : ACÉRURE n. f . (1751), ACÉRAGE n. m. pour acérage [cidessous] (1762), puis « soudage d'une pièce d'acier à un outil ».
?

?

La forme acier a fourni plusieurs dérivés.

ACIÉRER v. t r. (1549) « garnir d'acier la pointe de (une arme) », puis (1767, aciéré p . p.)
« transformer en acier ».
?

?

ACIÉRIE n. f . d ésigne une fabrique (1737) puis une usine où l'on fabrique l'acier.

ACIÉREUX, EUSE a dj. (1783) a vieilli, mais le langage technique connaît ACIÉRAGE n. m. (1753),
« transformation du fer en acier » puis (1864) « opération par laquelle on garnit d'acier une
surface métallique par galvanoplastie » ; ACIÉRAT ION n. f . (1790), terme archaïque pour
« aciérage », et DÉSACIÉRER v. t r. (1838) après d ésacérer (1752).
?

ACMÉ n. f . e st emprunté (1751) en médecine au grec akmê, « point critique (d'une maladie) » et
« haut degré », figurés du sens propre initial « partie aiguë (d'un objet) », du radical indoeuropéen
°ak- e xprimant l'idée de « pointe » (-> acide).
? Le mot s'emploie au sens médical du grec, puis en général pour « point culminant, extrême »,
notamment en philosophie (1928, in T. L. F.), sens qu'avait eu le grec.
? v oir ACNÉ, ACRO-.

ACNÉ n. f . e st un emprunt (1816) à l'anglais acne (1812, Bateman), lui-même emprunté au latin
scientifique acne « couperose », emprunt au grec tardif aknê (Ve s.). Ce dernier est obscur ; on le
considère souvent comme une erreur de copiste pour akmê q ui, de « pointe » (-> acmé), aurait
signifié « éruption, efflorescence », ou bien aurait pris le sens d'« éruption de boutons » par
métonymie d'une acception attestée, « adolescence ». Mais Skinner y voit un dérivé régressif de
aknêsis « éruption cutanée sans démangeaison », de a- privatif (-> 2 a-) e t de knêsis
« démangeaison » (aknêsmos, « sans démangeaison », est chez Hippocrate). Cependant la
métaphore de l'« efflorescence » est antique, et cette dernière explication n'est pas vérifiable.
? Le mot désigne une affection inflammatoire de la peau et notamment la couperose (dite aussi
acné rosacée : acne rosacea, 1827) et surtout, dans l'usage courant, la dermatose des adolescents
dite acné juvénile.
? Le dérivé ACNÉIQUE a dj. et n. (1858) est didactique.

ACOLYTE n. e st emprunté (acolite, v. 1190, Chrétien de Troyes) au latin chrétien acoluthus,
acolythus, e mprunt au grec akolouthos « suivant, serviteur », dont l'équivalent latin initial est
sequens ou minister. Akolouthos, « q ui accompagne » et « qui aide », est formé de a- « avec » et de
keleuthos « chemin », comme il est déjà indiqué dans le C ratyle d e Platon. Keleuthos, malgré une

morphologie anormale, est rapporté au verbe keleuein « d iriger, pousser vers », apparenté à kellein
« mettre en mouvement », et que l'on rapporte en général à une famille indoeuropéenne
représentée par le sanskrit k?layati « pousser », le latin celer « rapide » (-> célérité).
? Le mot, sous différentes variantes dont acolyte (1549) et acolythe (1671), garde le sens
religieux de l'étymon « clerc subalterne qui sert les prêtres et diacres ». Il s'est dit en histoire
(1721) d'un officier laïc attaché à la personne des empereurs d'Orient. ? Dans l'usage courant, le
mot désigne un aide subalterne (X et ses acolytes), par une figure péjorative probablement de
nature anticléricale (av. 1740, Saint-Simon). ? Le féminin (déb. XIXe s., 1825 in T. L. F.) est devenu
rare.
? Le dérivé ACOLYT AT

n. m.

(1721) est un terme technique de religion.

? v oir ANACOLUT HE.

ACOMPTE ->

COMPT ER

ACONIT n. m. e st un emprunt (v. 1160, aconita) au latin aconitum (Ovide), qui désignait
probablement une autre plante toxique. Le mot latin transcrit le grec akoniton e t les étymologies
données par Pline (par exemple du latin acone « pierre à aiguiser » parce que la plante pousserait
sur des roches ainsi nommées) sont fictives. Le grec akoniton s'applique à diverses plantes
toxiques et son origine est inconnue, malgré celle que donnaient les Anciens, de akoniti « sans
poussière », d'où « sans combat » et « invincible ». Un rapport avec la racine indoeuropéenne °ak« pointe » (-> acide), s'agissant d'une plante vénéneuse, est possible.
? Le mot, écrit aconite (1213 jusqu'au XVIe s.), puis aconit (1550), désigne une plante toxique de la
famille des Renonculacées, employée en médecine, et le suc de cette plante (1213, aconite ),
emploi rare avant le début du XIXe siècle.
? Les dérivés ACONIT INE n. f . (1836), ACONIT IQUE a dj. (1838) sont des termes de chimie.

ACOQUINER ( S ') ->

COQUIN

ACOUET n. m. vient d'une forme dialectale liée à un verbe acoulyi, d oublet du français accueil*. Il
apparaît en français au XIXe s. (d'abord écrit acout, 1825, acoué 1852). On trouve le mot en Savoie

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