ACADÉMIE
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
ACAD�#!
Lorsque le mot acad�mie
apparalt pour la première fois en fran
çais au début du xv1• s.
(chez Julien
Fossetier et chez Lazare de Balf).
la
France connaît depuis longtemps l'exis
tence de cercles d'écrivains : cours d'amour
du pays de langue d'oc, COIISÏS
toire du Gai Savoir fondé à Toulouse dès
1323, puys de la France du Nord ou
chambres de rhétorique de Bourgogne.
Le Moyen Age a vu se développer, du xn•
au xv• s., des réunions de poètes autour
d'un protecteur -prince, grand sei
gneurou notable bourgeois.
Mais l'ambi
tion de ces assemblées se haussait rare
ment au-dessus de la conversation ga
lante et du jeu de société, tandis que leur
horizon se confondait avec les bornes du
fief seigneurial ou.
en Anois et en
Flandre, avec les murs de la cité.
C'est en Italie, à partir de � seconde
moitié du xv• s..
que les réunions
d'humanistes se tr an sfo rm ent en com
pagnies régulièrement constituées, qui
se nomment académies.
Si elles jouis
sent le plus souven t d'une protection
officiel�} elles gardent leur autonomie
propre et sont animées par des savants
éminents (Alde Manuce à Venise, G.
P.
Leto, dit Pomponius Laetu s, à R om e,
Marsile Ficin à Flo ren ce ).
L'origine
même du mot académie rappelle la
communauté d'âme qui uni ss ait Platon
et ses disciples dans les jardins d'Ak adê
mos.
Mais ce patronage a une signific a
tion plus profonde les manuscrits
apportés en Italie par les Byzantins
fuyant la conquête turque ont permis
aux lettrés une rencontre directe avec les
auteurs grecs sans passer par le filtre
latin.
La renaissance des lettres a pro vo
qué un renouveau de la pensée.
Dans le
xvi• s.
ital ien, les académies constituent
l'av ant-gard e philosophique et littér air e.
Leur nombre se mu lt ipli e, en même
temps que se définissent leurs obj ec tifs
et que se précise leur spécialisation.
À l'image de l'Italie, la mode des
a ca démies se répand dans toute l'Europe
humaniste, mais plus particulièrement
en France.
Cette diffusion est favorisée
par la longue tradition des cercles lettrés
et humanistes (cercle des de Mesmes.
de
Nicolas Bourbon, de M"• de Gournay, de
Guillaume Colletet.
des fréres Dupuy
surtout, connu sous le nom d'Acad�mie
put�ane) et par Les habitudes d'une
société où les salons forment déjà les
cen tres de la vie littéraire.
Centre s
diversifiés et ouverts : en 1625, à Paris,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Académie
- Renan a dit, dans son Discours de réception à l'Académie française : « Le génie de Victor Hugo a sonné chaque heure de notre siècle, donné un corps à chacun de nos rêves, des ailes à chacune de nos pensées.» En vous appuyant sur les pages du grand poète que vous connaissez le mieux, vous essaierez de démontrer la justesse de cette phrase.
- De l'astrologie, telle qu'elle est bâtie depuis des millénaires sur des connaissances dépassées, et largement, depuis quatre siècles, il ne reste rien... Et pourtant, des millions de gens continuent à y croire sans y croire, et à alimenter une industrie florissante... Le goût du merveilleux, l'inquiétude de la vie quotidienne et ses difficultés : certes, on comprend ! Mais il n'est pas possible de ne pas proclamer qu'il vaudrait mieux diffuser dans le public la compréhension des faits
- académie n.
- POMPIGNAN, Jean-Jacques Lefranc, marquis de (1709-1784) Ecrivain, poète de l'Académie française, il est l'auteur de pièces à sujet mythologique : Didon (1734), Léandre et Héro (1750) et de poèmes : Poésies sacrées (1751-1763), à l'imitation des Psaumes.