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A une mendiante rousseA une mendiante rousse, 3eme poème de T.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

A une mendiante rousse

A une mendiante rousse, 3eme poème de T.
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« A une mendiante rousse A une mendiante rousse, 3eme poème de T.P inaugure l'errance du poète dans les rues de Paris.

B.

est descendu de sa mansarde pour se confronter a la vie urbaine pour y faire l’expérience d'une réalité jusqu'alors ignorée par la poésie.

L'errance du poète est une exploration poétique.

Il saisit l’apparition d'une mendiante rousse qui se métamorphose en reine.

Ce poème est un éloge paradoxale.

D'abord il met en scène une figure qui n'appartient pas au canon esthétique et comprend aussi un hommage ludique a la poésie de la pléiade.

Le commentaire fera l'analyse de cet éloge qui a une dimension ludique et qui montrera un clin d’œil a la poésie de la Pléiade Se sont les vers.45.48 qui définissent la place sociale de la femme que B.

décrit.

On la rencontre en effet a un carrefour, lieu de la trivialité et l'allusion a "qq vieux débris gisant" v.46 qu'elle va "gueusant" rappelle tout simplement que c'est une mendiante mais aussi une prostituée de bas étage comme l'allusion aux escaliers au vers 36 et amant au vers 41.

Elle est de plus rousse qui signifie le mal. Si il s’intéresse a la mendiante d'une part car B.

A signe de par sa forme trivial mais aussi il éprouve un sentiment confraternité pour cette mendiante qui vit a l’écart de la société.

Au vers 5, le rime lie bien le poète a la mendiante.

Ce poème est une transformation de la pauvresse en princesse. 1ere étape( 3 premières strophes) description de la mendiante: strophe 1 et 2 cheveux roux, robe trouée = pauvreté v.3 et 4 corps maladif et tache de rousseur.

Dernier vers de chq quatrains ouvre une perspective de la beauté de la jeune femme.

Tandis qu'un renversement s’opère a la 3eme quatrain, la précarité s’éclipse tandis que la beauté est mis en évidence:"galamment" , "reine" v.10. Elle est entrain de se métamorphose.

Et c'est justement le projet poétique du poète: extraire la beauté du Mal. 2eme étape(quatrain 4 a 11): la métamorphose s'engage.

Elle va adopter des attributs de reine sur le plan physique et matériel.

Elle a des "cothurnes" vers 11, une superbe habit de cour v.14 a la place d'un haillon trop court puis elle devient progressivement plus sensuelle.

Baudelaire la change en une femme fatale au corps irrésistible.

Un corps évoqué avec la jambe au vers 19 et a travers "ses 2 beaux seins radieux" au vers 23.

On est sensible au quatrain 4 a 7 : subjonctif à souhait, vers 15 «qu'un superbe habit de cour», vers 27 «chassent».

Suivit de 4 strophes au conditionnels: le personnage réel devient le personnage imaginaire qui puisent son existence dans la recréation du poète. Enfin les 3 derniers strophes on a un retour a la réalité marqué par le tiret qui isole ces derniers strophes du reste et l'emploi du connecteur marquant l'opposition «Cependant» qui marque le retour a l’état de pauvreté initial de la mendiante.

Après l'avoir parée dans son imagination comme une reine, Baudelaire retire a la mendiante tous ces ornements et la renvoie a sa nudité première.

Cette beauté n'est plus honteuse mais une beauté glorieuse au vers 56: «O ma beauté».

Tout en saisissant la réalité, B.

transforme la laid en beau.

Il fait surgir le beau dans un contexte inattendu/inédit.

En même temps ce poème permet a B d'adresser un clin d’œil a la pléiade.

D'abord le poète s'inscrit dans la poésie la tradition d'hommage: genre apprécié par les poètes de la Renaissance qui se signale par un style noble de par ces archaïsmes qui renvoie au style de la pléiade qui sont cites: Belleau au vers 30 et Ronsard au vers 38.

Baudelaire utilise des archaïsmes lexicaux comme au vers 9 le mot galamment qui est utilisé au lieu de élégamment et au vers 31 galant au lieu d'amant. Vers 39-40: déduit et réduit a cela s'ajoute des archaïsmes syntaxique «en place de» au vers 17 pour «a la place de» + «tu vas gueusant» + deux tournures verbales au participe passe et une expression rhétorique amoureuse au vers 31: «mis au fer» qui signale l'asservissement de l'amant a l'amante. On a un sujet extrêmement nouveau et un sujet poétique dans une forme extrêmement conventionnelle.

Ce qui ne doit pas dissimuler la dimension ludique du poème.. »

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