A qui donc sommes nous ? Victor Hugo
Publié le 04/06/2021
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Texte 3 : « A qui donc sommes -nous ? », Les contemplat ions Victor Hugo
Introduction :
Accroche et contexte
Le poème VIII, «A qui donc sommes -nous?» est situé dans la deuxième partie de Les
Contemplations, «Aujourd ’hui» dans le livre quatrième intitu lé «Pauca meae».
Ce
poème se situe après la rupture marquée par une ligne de points entre le poème II, «le
15 février 1843» et le III «trois ans après» qui symbolise la mort de Léopoldine.
C’est
un poème en quatre strophes de six vers composées en deux ale xandrins, un sizain
puis deux alexandrins et un sizain.
Les rimes suivent le schéma AABCCB.
Problématique : La lecture linéaire de ce poème va nous permettre de montrer
comment s’exprime le doute du poète sur l’ordre du monde et la destinée des hommes.
Ann once de plan linéaire (découpage en mouvements)
Après s’être interrogé sur le sens de l’existence humaine (vers 1 à vers 12), l’auteur
propose un récit fantasmagorique (vers 13 à vers 18 ).
Pour finir, le poète manifeste
son empressement à trouver une répon se (vers 19 à vers 24) .
1 Ier mouvement
Tout d’abord , les deux premières strophes évoquent la quête de sens.
Première analyse
1) La présence répétée de dix phrases interrogatives témoigne du questionnement
insistant de l’auteur sur le sens de la vie.
Cette insistance se transform e en supplication
avec au vers 3 l interjection «oh» dans une phrase exclamative associée à l’impératif
«parlez» afin que le poète ait une réponse.
2) Dans le premier vers, l’auteur emploie les formes verbales être et avoir.
Le sens de
ces verbes est très large et invite à réfléchir sur des concepts originels qui sont le fait
d’être et le fait d’avoir .
Cet emploi donne une idée de l’ampleur des interrogations du
poète au lecteur.
3) Dans ce poème, l’auteur parle à la première personne du pluriel, le pronom est
répété deux fois et présent tout au long du poème, «nous», rappelant ainsi la phrase
présente dans la préface, «quand je vous parle de moi, je vous parle de vous».
4) Cette interprétation est confirmée par la présence de l’apostrophe du quatrième vers
de la seconde strophe, «O vivants».
5) Le poète généralise son expérience personnelle dans ce poème.
Dans ces deux
premières strophes c’est le présent qui est employé, un présent d énonciation qui
permet de rendre compte du caractère actuel et pressant du questionnement..
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