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À 55 km au nord-est de DijonU n musée créé

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 Un musée créé par un ancien berger: Albert Demard Entre le plateau de Langres et les premiers contreforts du Jura, ne rele­ vant plus de la Bourgogne mais pas encore de la Franche-Comté, la haute vallée de la Saône, comme tous les vrais terroirs, est riche en paysages et en traditions.

Le musée de Cham­ plitte-et-le-Prélot, installé dans le châ­ teau qui domine la vallée, offre une reconstitution saisissante de la vie et des coutumes d'antan.

Le château, déjà, mérite toute notre attention : en particulier la très élégante façade, du xv!" s., donnant sur la cour d'honneur.

Les ailes, à angle droit, datent, elles, de la fin du XVIIIe S.

La trentaine de salles dans lesquelles sont exposées les collections permet­ tent d'évoquer avec beaucoup de précision la vie d'un village d'autre­ fois à travers les multiples activités qui s'y développaient.

La première section regroupe des meubles, dans lesquels se révèlent les influences tant champenoise que bourguignonne, et présente la reconstitution de deux pièces d'un intérieur rustique d'après un inventaire établi à la fin du XVIIIe s.

La deuxième section débute par la représentation de la chambre d'un valet de ferme telle qu'elle a été retrouvée dans la région de Cham­ plitte.

Puis sont remémorés, au tra­ vers d'ustensiles et de divers maté­ riels, les «petits métiers » (travail de la paille, émouleur, rétameur, bar- À 55 km au nord-est de Dijon bier, contrebandier, tisserand).

La troisième section reprend et déve­ loppe cette évocation des métiers et nous propose la reconstitution de différents ateliers.

Ainsi revivent la repasseuse, le potier, le sabotier, le forgeron, en même temps que sont recréés ces pôles essentiels de la vie du village qu'étaient l'école et l'épice­ rie.

D'autres thèmes encore sont abor­ dés : la médecine populaire et la magie par le biais des personnages qui les pratiquaient (le «barreur», le devin, le jeteur de sort); le berger et son équipement; la chasse et les loups.

Enfin, une salle retrace les moments clés de la vie d'un homme au XIXe s.

(naissance et baptême, communion solennelle, conscription, mariage, mort).

La dernière section décrit en détail la fabrication et l'utilisation du cuir: sont restitués sous nos yeux les ateliers du corroyeur et du bourrelier, ainsi que l'échoppe du cordonnier.

Cette même section ressuscite aussi le souvenir des fêtes villageoises et fait revivre ce haut lieu de la vie commu­ nautaire qu'était le café.

En annexe, un musée est consacré aux pressoirs et au travail de la vigne.

Habitant de la région ou touriste, quiconque souhaite évoquer le quoti­ dien des siècles passés et remonter le fil de la tradition pour mieux com­ prendre le présent se doit de visiter le musée de Champlitte-et-le-Prélot et ses remarquables collections. 2 / 2. »

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