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À 50 km au sud de Lourdes« Le colosseum de

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 « Le colosseum de la nature » Le cirque de Gavarnie est un des grands spectacles de la nature ; Victor Hugo a su l'exprimer avec le lyrisme qu'on lui connaît: «C'est une monta­ gne et une muraille tout à la fois; c'est l'édifice le plus mystérieux du plus mystérieux des architectes; c'est le colosseum de la nature : c'est Gavarnie.» Si l'explication scientifique n'épuise en rien le mystère de cet amphithéâtre naturel, les géologues rendent compte, à leur façon, de cette archi­ tecture cyclopéenne.

Gavarnie passe souvent pqur le type même du cirque glaciaire.

A vrai dire, c'est plus exac­ tement la conjonction de l'érosion glaciaire et de l'activité karstique (forme d'érosion propre aux terrains calcaires) qui lui a donné naissance: les lignes générales du cirque sont à mettre sur le compte des glaciers quaternaires, mais sa profondeur ne saurait s'expliquer sans le rôle actif des eaux d'infiltration (1 700 m sépa­ rent le fond de l'amphithéâtre des crêtes qui le surplombent).

Une autre caractéristique distingue le site: c'est son aspect géométrique, qui concourt au «triomphe du vertical, du perpendiculaire et du pyramidal».

Les parois sont formées d'un empile­ ment de couches calcaires où les assises les plus dures ont dessiné des gradins (deux sur les côtés et trois dans le fond) auxquels s'accrochent des névés et des vestiges de glaciers.

Photo: J.-D.

Sudres/Scope: Cirque de Gavarnie Texte Étienne Leyris À 50 km au sud de Lourdes Le promeneur quitte le village de Gavarnie à pied, ou juché sur l'une des innombrables montures qui lui sont proposées.

De l'hôtel du Cirque, il jouit d'une magnifique vue d'en­ semble: le gradin inférieur se déploie sur près de 4 km, tandis que la ligne de faîte (11 km) égrène ses sommets successifs: l'Astazou, le Marboré, les pics de la Cascade, !'Epaule, la Tour, le Casque, la Brèche de Roland, le pic Bazillac, le pic des Sarradets.

Plus d'une dizaine de chutes d'eau déva­ lent les parois, mais la Grande Cas­ cade, avec ses 423 m de hauteur, accapare l'attention.

Ce torrent n'est autre que le gave de Pau, dont l'eau se vaporise avant même que de parve­ nir au terme de sa chute.

De l'hôtel du Cirque, il est possible de poursui­ vre la promenade jusqu'au pied de la Grande Cascade.

La Brèche de Roland ----­ La Chanson de Roland (écrite entre 1100 et 1125) nous raconte comment le paladin Roland, au moment de mourir, voulut briser son épée Duran­ dal et, dans son effort, entailla la crête rocheuse.

Il s'agit d'une énorme trouée de forme géométrique (100 m de hauteur sur 40 m de largeur) ouverte dans la muraille supérieure du cirque de Gavarnie et formant passage entre la France et l'Espagne.

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