Databac

À 38 km au sud-ouest d'ArlesToute l'exubéranceméditerranéenneRomanichels ou Bohémiens, Tsiganesou Gitans?

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : À 38 km au sud-ouest d'ArlesToute l'exubéranceméditerranéenneRomanichels ou Bohémiens, Tsiganesou Gitans? Ce document contient 417 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« 1 / 2 Toute l'exubérance méditerranéenne Romanichels ou Bohémiens, Tsiganes ou Gitans? Les multiples appellations renforcent encore le mystère qui entoure cette population itinérante.

Eux-mêmes, selon leur groupe de référence, se disent Manouche, Sinto, Gitane ou Rom.

Toujours est-il qu'ils se rassemblent chaque année par milliers aux Saintes-Maries-de-la­ Mer, les 24 et 25 mai, pour rendre hommage à leur protectrice, Sara.

Selon la tradition, c'est quelque temps après la mort du Christ qu'une bar­ que, dépourvue de voile et de rames et venue de falestine, aborda le rivage provençal.

A son bord se trouvaient, entre autres saints personnages, les deux« Marie>>, Marie Jacobé et Marie Salomé, ainsi que leur servante égyp­ tienne, Sara.

Toutes trois s'établirent en ce point de la côte et y fondèrent un village qui garda le nom des saintes femmes.

Au xve s., devant l'ampleur des pèlerinages et l'écho des miracles attribués aux Marie, le roi René, comte de Provence, fait entreprendre des fouilles pour retrouver leurs reli­ ques.

Celles-ci sont conservées depuis lors dans la chapelle haute d'une de ces superbes églises fortifiées dont la Provence a le secret.

Quant à Sara, sa statue est gardée dans la crypte de cette même église.

Le 24 mai, les châsses en bois peint sont descendues de la chapelle haute, et la statue de Sara est exposée dans le crypte.

Le lendemain, la « Proces- À 38 km au sud-ouest d'Arles sion à la Mer,, réunit, en un immense cortège, gardians, arlésiennes, gitans et pèlerins : tous s'avancent jusqu'au rivage, où la barque des saintes est solennellement bénie.

Ces deux jour­ nées sont inoubliables: à la ferveur religieuse répond la gaieté de la kermesse; le gitan et le « gajo,, (non­ tsigane) se mêlent dans cette grande fête chaleureuse et colorée.

L'église des Saintes-Maries --­ Sa construction date de plusieurs époques.

Une nef unique, comme c'est souvent le cas en Provence, est tout d'abord édifiée à la fin du XIIe s.

Des fortifications sont ensuite rajou­ tées à l'église romane à la fin du xnr° s.: la chapelle-donjon, le clocher-arcade, les mâchicoulis soutenus par les con­ treforts romans, et le chemin de ronde.

Enfin, la crypte consacrée à Sara fut creusée lors de la campagne de fouilles engagée par le roi René, en 1448.

Ne manquez surtout pas d'emprunter le chemin de ronde, de préférence au lever du jour ou en fin d'après-midi: vous y découvrirez un point de vue unique sur le golfe des Saintes-Maries et sur la Camargue.

Le musée Baroncelli -----­ Il présente la vie locale sous ses différentes facettes : folklore, tau­ reaux-manades-gardians, faune et flore de la Camargue. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles