Commentaire composée Bel Ami le duel
Publié le 29/09/2021
Extrait du document
«
Maupassant est un grand auteur réaliste du 19eme siècle.
Il est connu pour avoir écrit en
1885 Bel Ami, son deuxième roman, après Une Vie en 1883.
Ce roman retrace le
cheminement d'un provincial affame d’argent du nom de George Duroy.
Le texte étudié est un extrait du chapitre 7 de la première partie de l’œuvre.
George Duroy, pris à partie par le rédacteur d’un autre journal, se sent obliger de réagir et
décidé de se battre en duel pour défendre sont honneur et celui de « la vie française ».
En quoi le paysage de cette scène traduit-il la menace qui pèse sur le personnage ?
Nous analyserons tout d’abord comment le décor véhicule l’angoisse puis nous étudierons
l’automatisme du héro.
Le paysage hivernal reflète le caractère funeste de la situation et les sentiments
intérieur de Duroy.
Le début du texte commence au passé simple et à l'imparfait puis il continue au présent
de narration, « fut », « était », « semblent », ce qui permet de retranscrire un temps qui est
suspendu.
Les remarques visuelles, sonores et tactiles insistent sur le froid qui prévient de
la mort.
Cette idée est mise en relief par le champs lexical du froid : «hiver », « givre »,
« glace », « froid », « gelée » et par des adjectifs comme «rudes », « dure », « cassante »,
« sec ».
Nous pouvons également voir la présence d’une comparaison avec une
allitérations en « t » et en « s », « la nature est luisante, cassante et dure comme du cristal
».
Et des mots brefs contribuent à cette froideur « air sec », « ciel bleu ».
Il y a aussi des
phrases juxtaposé avec ";" qui donne un rythme saccadée de la ligne 1 à 7, qui produit
une certaine rugosité : « de la glace ; la terre », « les pas ; l’air sec », « les moindres
bruits ; le ciel bleu ».
La luminosité du ciel renforce également la dureté du paysage
comme nous le montre cette comparaison entre le ciel et des miroirs : « le ciel bleu paraît
brillant à la façon des miroirs ».
En outre ce passage fait pénétrer le lecteur dans une
atmosphère étrange, intemporelle et proche du fantastique.
Une vision inquiétante se met
en place, perçus par la personnification des arbres : «Les arbres vêtus de givre, semblent
avoir sué de la glace », fait référence aux sueurs froides de l’angoisse.
La nature est tout
d’abord évoquée comme ayant de vastes dimensions, puis la nature ce rétrécit petit à
petit, et apparaît comme hostile.
Il suggère le vide.
On a une énumération qui s’amplifie
avec « pleine campagne », « la terre », « l’air », « le ciel », « le soleil », « l’espace », « la
création » et se restreint à la fin.
Le paysage reflète à la fois le destin implacable qui attend Duroy et l’état de terreur du
personnage.
On peut apercevoir une association entre le champs lexical de la mort et celui du froid.
Maupassant rend ce lieu de plus en plus mystérieux, par le verbe « tremblotaient » mais
on remarque aussi une transposition de la peur sur le paysage : « deux taillis où
tremblotaient des feuilles mortes bordées d’une liseré de glace », cette personnification
associe bien l’idée de la mort dans le froid.
Les termes « Le landau entra sous un bois »,
« puis encore à droite », «Là, par ce petit chemin » avec l’introduction du style directe
nous indique que ce lieu est difficile d’accès, et peut également nous faire pensée à un
labyrinthe, qui une des peurs les plus mythique.
Après avoir étudié le rôle du décor hivernal, nous allons examiner les raisons qui rendent
notre héros dépendant et séparé de la réalité..
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