Databac

Parques

Parques (gr. Moirai, lat. Fata ou Parcae). Les Destinées des : Grecs, auxquelles les Parques des Latins furent à tout point de vue identifiées. On les représente, à partir d’Homère, sous les traits de vieilles femmes occupées à filer, elles étaient au nombre de trois selon Hésiode, les enfants de Nux (la Nuit) ou, dans un sens allégorique, de Zeus et de Thémis (la Justice). Les trois déesses étaient appelées Klotho (la fîleuse), qui tenait le rouet, Lachésis (celle qui répartit), qui tirait le fil, et Atropos (inflexible), qui le coupait au plus court. Les Parques se nommaient. Nona, Decuma et Morta, leurs noms signifiaient respectivement : une naissance à neuf mois (c’est-à-dire prématurée selon le système romain de comput inclusif du temps), une naissance à dix mois (à terme), et la naissance d’un enfant mort. Elles ont pu être à l’origine des déesses de la Naissance qui sont devenues des puissances abstraites du destin seulement à une date ultérieure. On peut se représenter leur travail de filage comme achevé au moment de la naissance ou se poursuivant pendant toute la vie jusqu’au moment où tout le fil a été déroulé du rouet. Elles pouvaient aussi tisser. Les images employées par les poètes varient. Elles sont présentes lors de tous les grands événements, comme lors du mariage de Péléé et de Thétis, au cours duquel elles chantèrent. Les Moires, ou Parques, pouvaient être honorées comme déesses de la Naissance — les jeunes mariées athéniennes leur offraient des boucles de cheveux, et les femmes les invoquaient en prêtant serment.

Liens utiles