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PARALOGISME

PARALOGISME (gr. para, contre; logos, raison)
Raisonnement qui conclut faussement. A distinguer du sophisme : le paralogisme suppose la bonne foi.
Paralogisme Faux raisonnement fait involontairement.
PARALOGISME
Raisonnement faux, énoncé sans volonté de tromper. Chez Kant, les « paralogismes transcendantaux » désignent les raisonnements par lesquels la psychologie rationnelle prétend démontrer la substantialité, la simplicité et la personnalité de l’âme, ainsi que le fait que toute existence autre que celle d’un sujet pensant serait douteuse.
paralogisme (du gr. para, contre, et logos, raison), faute de raisonnement, faite de bonne foi. — Il se distingue du sophisme, qui est en principe mensonger.
Paralogisme

Du grec paralogismes, « faux raisonnement ».

Raisonnement qui conclut faussement, qui n’est pas valide du point de vue de la forme.

• Le paralogisme suppose la bonne foi du locuteur, contrairement au sophisme, qui est soutenu avec l'intention d’induire en erreur.
PARALOGISME, n. m. Raisonnement qui semble approximativement logique, mais qui en réalité est faux. Voici un exemple de paralogisme : « La France compte environ cinquante millions d’habitants. Il suffirait que chacun donne un franc pour offrir à un Français cinquante millions. Si l’on renouvelle l’opération cinquante millions de fois, tous les Français pourront être riches de cinquante millions. »
Le paralogisme est en général fait de bonne foi par son auteur. Il se distingue en cela du sophisme, qui suppose une volonté délibérée de tromper l’auditoire.
PARALOGISME (n. m.) 1. — Raisonnement erroné dans sa forme. 2. — Pour Kant, les paralogismes de la raison pure consistent à passer subrepticement d’un usage empirique d’un concept à un usage transcendant et sont à la base des démonstrations de la psycho. rationnelle (substantivité et simplicité de l’âme, personnalité du sujet et idéalité du rapport avec le monde externe).