Palestre

Palestre. Dans les cités grecques, lieu où les garçons suivaient les cours de lutte et de gymnastique. Il s’agissait en général d’une propriété privée, contrairement au gymnase, qui était propriété de la cité. Sous sa forme élémentaire, la palestre comprenait une cour centrale, au sol recouvert de sable fin, entourée par des vestiaires.

palestre, lieu plus spécialement destiné aux exercices physiques. Des palestres étaient attachées aux gymnases, mais il y en avait d’indépendantes en plus grand nombre dans toutes les cités grecques. C’est à Athènes qu’on en trouvait le plus. Pour la plupart, elles avaient été bâties aux frais du Trésor, mais des particuliers en avaient fait construire pour y exercer eux-mêmes la fonction de pédotribe (maître de palestre). Les pédotribes des palestres d’État étaient aussi des particuliers rétribués par les élèves. Ces palestres étaient distinguées par des noms d’hommes, Hippocrate, Sibyrtios, Taureas, dont on ne sait si c’étaient les noms des pédotribes ou les noms de ceux qui avaient fait construire la palestre. Les pédotribes d’Athènes étaient les plus réputés et, si l’on en croit Pindare, on les appelait de toute la Grèce pour former les pédotribes étrangers, comme cet Ariston d’Argos dont Platon avait visité la palestre. Une tradition attribuait d’ailleurs à Thésée ou à son maître Phorbas l’invention des exercices de la palestre.

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PALESTRE. Désigne le gymnase chez les anciens Grecs.