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Nasales (consonne et voyelle)

Nasales (consonne et voyelle)

Les consonnes n, m, n mouillé (gn) et les voyelles an, in, on, un sont dites nasales parce que leur prononciation nécessite le passage du souffle dans les fosses nasales.

Exemples

1. Il enfonce d’un bond ses ongles ruisselants Dans la chair des taureaux effarés et beuglants. (Leconte de Lisle, Poèmes barbares, «le Rêve du jaguar».)

2. À quoi qu'a pense ? — A pense à rin. (Jean Tardieu, le Fleuve caché, «la Môme Néant».)

Commentaire

La multiplication des nasales dans une phrase ou dans un vers peut produire une tonalité caverneuse à valeur dramatique (ex. 1). Quelquefois, au contraire, les nasales produisent un son nasillard chargé de dérision (ex. 2).

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