MUSICOTHERAPIE

D’emploi ancien mais peu systématisées jusque-là, les méthodes diverses de musicothérapie visent à utiliser la musique à des fins psychologiques. Si on laisse de côté les activités plus sociothérapiques, tel le chant choral, ou associées, telle la danse ou l’expression corporelle sur des rythmes, il existe spécifiquement plusieurs modes de musicothérapie : l’écoute, l’exécution, l’interprétation. La musicothérapie d’écoute, ou réceptive, développée en particulier par J. Jost, fait participer le malade à la composition d’un programme sonore dont les effets seront l’objet du dialogue avec le thérapeute. Cela vaut aussi pour le groupe. Il est possible de trouver dans ces séances l’induction d’échanges dans des cas difficiles d’inhibitions verbales, d’autisme, dans les névroses dépressives chroniques, ou d’autres états cliniques où l’éprouvé émotionnel et sa verbalisation sont difficiles à obtenir. La musicothérapie selon la méthode Orff se fonde, pour sa part, sur l’exécution musicale par percussion. Une dynamique de groupe intéressante est ainsi créée. D’autres fois, l’interprétation ou l’improvisation est facilitée chez des patients ayant déjà la pratique d’un instrument.