MONTSÉGUR (château de)

MONTSÉGUR (château de) Cette forteresse ariégeoise construite en 1206 est célèbre pour avoir été le théâtre de la répression menée contre les cathares. Assaillie par quatre sièges entre 1212 et 1243, elle est dirigée par Pierre-Roger de Mirepoix, contraint de négocier sa reddition le 1er mars 1244. Les réfractaires ayant refusé de renier leur foi périrent par dizaines sur le bûcher ; la forteresse sera plus tard remaniée (voir Albigeois).

MONTSÉGUR (Château de). Ruines d'une forteresse située sur un piton rocheux en Ariège. Montségur fut la dernière place forte des Albigeois qui s'y réfugièrent en 1244. Assaillie et prise par les croisés, 200 cathares y furent brûlés. PRISE DE MONTSÉGUR • 16 mars 1244 Après avoir signé le traité de Meaux-Paris, le comte de Toulouse, Raymond VII, a essayé, en vain, de se dégager de l’emprise royale. A la faveur de ces tentatives, les Albigeois (ou cathares) ont voulu réagir contre ceux qui les empêchaient de pratiquer leur religion, en tuant par exemple l’inquisiteur Guillaume Arnaud et ses acolytes (mai 1242). C’est plus que n’en peut tolérer Louis IX. Il ordonne au sénéchal de Carcassonne, Hugues d’Arcis, d’en finir avec les hérétiques et leur place forte, Montségur. De longs mois durant, l’impressionnante forteresse tiendra. Malgré les difficultés dues au relief, des hommes s’emparent d’une tour puis d’un autre point de défense du château. Des négociations sont entamées le 1er mars ; la citadelle se rend le 16 mars. Faits prisonniers, quelque 200 «Parfaits», hommes, femmes, enfants, qui s’y sont réfugiés, refusent de se convertir et sont brûlés vifs dans un champ surnommé depuis le « champ des Brûlés ». Le futur Saint Louis et ses représentants ont satisfait aux exigences de l’Église.