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MONADE

MONADE, n.f. (gr. monas, monados «unité»). Terme que Platon attribuait aux Idées. Repris aux XIIe et XIIIe siècles pour désigner Dieu comme être absolument simple (le premier de ses attributs). Leibniz l’a rendu célèbre en lui donnant un sens spécifique dans son système : une monade est une substance simple, inétendue, indivisible, impérissable (sauf par annihilation) ; elle dépend directement de Dieu (création, annihilation) ; elle a un pouvoir de percevoir et un dynamisme interne (l’appétition) ; elle possède en soi-même le principe de toutes ses opérations («elle n’a point de fenêtre par laquelle quelque chose y puisse entrer ou sortir»).

MONADE

Ce terme d’origine pythagoricienne signifie « unité » en grec. Platon, qui l’applique aux Idées, se demande s’il faut « admettre de telles monades véritablement existantes », subsistant dans l’intégrité de leur nature, au sein de la multiplicité des choses créées (Philèbe, 15, b).

monade, dans le système de Leibniz, substance simple douée de tendance et de perception. — D'une façon très générale, toute conscience individuelle est une monade, du fait qu'elle possède des désirs et un point de vue original sur le monde.

MONADE (gr. monas, unité)

Ce terme d'origine pythagoricienne fut repris par Leibniz qui le rendit célèbre par sa définition : « Une substance simple, c.-à-d. sans parties, qui entre dans les composés. » Véritables atomes spirituels de la nature, les monades sont impénétrables à toute action extérieure, chacune différente, mues par une force interne, douées d'Appétition, de Perception et parfois de facultés plus hautes.

Monade Ce mot apparaît tardivement sous la plume de Leibniz. Pourtant, dès ses premiers écrits, l'idée qu'il désigne est déjà là. Par monade, Leibniz entend une «substance simple», une substance première dont toutes les choses sont composées. Ces monades reflètent partiellement cette totalité qu'est l'univers dont Dieu est l'auteur.

Monade Du grec « monas », unité. Dans la philosophie de Leibniz, la monade est une « substance simple, sans parties, qui entre dans les composés ». Atome non matériel de la composition des choses, la monade leibnizienne contient l'univers tout entier qu'elle exprime de façon singulière.

 

MONADE (n. f. étym. : grec monas : unité). 1. — Terme utilisé pour désigner les éléments simples de l’univers, en part, par Leibniz qui définit la monade « comme une substance simple, c-à-d. sans parties, qui entre dans les composés ». 2. — Monadologie : théorie des monades ; en part., titre de l’ouvrage de Leibniz où il présente sa théorie des monades.




Monade

Du grec monas, « unité ». Chez Leibniz, substance simple et indivisible, sans étendue ni figure, qui constitue l’élément dernier (ou l'atome) des choses. • Dans le système de Leibniz, chaque monade est unique et ne saurait ni naître, ni périr. • Bien qu’isolées les unes des autres (elles n'ont « ni portes ni fenêtres »), les monades s'accordent parfaitement entre elles, grâce à l'harmonie préétablie.

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