Lhassa
Lhassa, ville sainte et, jusqu’en 1951, capitale civile du Tibet, lieu de pèlerinage du lamaïsme. La divinité protectrice de Lhassa est Lha-Mo, c’est-à-dire Çri Devi, la plus redoutable et la plus vénérée. Entourée de lamaseries (ces grands monastères qui sont en même temps écoles et universités logeant des milliers de moines et de moinillons), la ville est dominée par le Potala, forteresse située sur un éperon rocheux, considérée comme le paradis d'Avalo-kiteçvara. Cette vaste forteresse-acropole, formant un ensemble imposant de monastères, de temples et de stupa, fut construite au XVe s. par Tsong Kapa. Lieu sacro-saint où les étrangers n’étaient pas admis, c’est là que résidait le dalaï-lama. Le plus haut lieu et le plus sacré du Tibet est le temple (Jokang) construit en 652 pour abriter les reliques et les images bouddhistes apportées par les deux épouses du roi Srong Tsan Gam Po, devenues les Tara.