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LANGUE

LANGUE La période est caractérisée par le déclin du latin. Langue universelle, parlée et écrite par les clercs, les juristes, les étudiants, les savants, c’est un instrument de pouvoir qui permet, à un certain niveau, d’exclure de la communication la masse du vulgaire. Mais la langue qu’entend le vulgaire (en marge de dialectes régionaux), qu’il s’agisse de la langue d’oïl - le français, qui porte un nom germanique mais constitue une langue romane - ou de la langue d’oc pratiquée dans le Midi, devient langue littéraire et acquiert ses lettres de noblesse. De plus en plus, le français affirme sa suprématie, au grand dam, du reste, du clergé ; dès le xiie siècle, on traduit la Bible et les textes latins, on l’utilise à l’école et, de plus en plus, dans les universités. Bénéficiant du prestige de la monarchie capétienne (voir Capétiens), il devient même, à partir du xiiie siècle, langue internationale (voir Marco Polo).

  Langue Du latin lingua, « langue », « organe de la parole », d'où « langage ». Ensemble de conventions adoptées par une communauté donnée comme instrument de communication. • Leibniz soutient la possibilité de fonder une langue universelle (ou « caractéristique universelle ») dans laquelle chaque idée serait représentée par un symbole distinctif (ou « caractère ») unique et invariable. • Pour Ferdinand de Saussure, la langue est « à la fois un produit social de la faculté du langage et un ensemble de conventions nécessaires, adoptées par le corps social pour permettre l'exercice de cette faculté chez les individus ».

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