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La Naissance dans la Grèce antique

Naissance. C'était une occasion de fêtes de famille. À l’approche du terme de la grossesse, les femmes sacrifiaient à Ilythie, à Artémis et aux Nymphes. Dès que l’enfant était né, on suspendait à la porte de la maison une couronne d’olivier, symbole de la vie civique, pour un garçon, des bandelettes de laine, symbole de la vie laborieuse du gynécée, pour une fille. Le cinquième jour de la naissance avait lieu la purification de l’enfant, les amphidromies. Il recevait un nom le septième ou le dixième jour. À cette occasion, on sacrifiait à Apollon, à Artémis, aux Nymphes et aux divinités fluviales ; un banquet était offert aux gens à qui on présentait l’enfant, et qui apportaient des cadeaux ; les esclaves participaient à ces cérémonies et offraient aussi des présents. Les cérémonies se terminaient le quatorzième jour par la fête de la purification de la mère : elle consistait en ablutions et sacrifices soit sur l’autel domestique, soit dans un temple, sans doute celui d'Artémis Chitoné, qui présidait aux naissances et à qui l’accouchée consacrait ses vêtements. L’enfant n’était inscrit sur la liste du dème qu’à dix-huit ans, mais son père l’introduisait dans la phratrie paternelle le troisième jour des Apaturies. Le premier anniversaire de la naissance se fêtait, et les familiers offraient de nouveaux présents. Ce n’est cependant qu’à partir de l’époque hellénistique qu’on prit l’habitude de fêter les autres anniversaires (genethlia). Les amis et les parents se réunissaient pour fêter les anniversaires des particuliers, tandis que les sujets fêtaient l’anniversaire de leur prince, les écoliers celui de leur maître.

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