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Jean-François DAVY

Né le 13 mai 1945 à Paris. Traquenards et La Débauche, les premiers films de Jean-François Davy à avoir connu une distribution commerciale, ne manquaient pas de séquences propres à les conduire dans les salles «sexy». Ils ne faisaient qu’annoncer une carrière qui s’est déroulée pour l’essentiel sous le signe des genres érotique et pornographique malgré quelques tentatives peu couronnées de succès pour s’en évader. Le meilleur exemple est Le seuil du vide, intéressant essai de cinéma fantastique; les moins bons, deux comédies assez quelconques, Chaussette-surprise et Ça va faire mal (satire facile des milieux du cinéma). L’échec du Seuil du vide le conduit à réaliser trois films qui mêlent des intentions comiques au genre sexy (1972-75) et qui, contrairement aux prévisions, rencontrent un joli succès dans les salles spécialisées. Il réalise plusieurs films classés X, dont le fameux Exhibition qui se présente comme un documentaire sur Claudine Beccarie, la star du cinéma pornographique français. Entretiens et séquences (quelconques) de reportage sont épicés de scènes dites «hard» qui démentent les intentions proclamées. Davy devient un spécialiste de ces enquêtes ou fausses enquêtes et — suite au succès du premier film — réalise Exhibition II sur Claudine Beccarie en star déchue, puis Exhibition 79 sur Sylvia Bourdon, rivale de la première dont le succès momentané reposait sur un effort permanent de surenchère par rapport aux stéréotypes du genre X. Établi producteur, il lui est arrivé de faire de nouveaux montages de ses anciens films non classés X.

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