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JANET (Pierre)

JANET (Pierre). Philosophe et psychiatre français (1859-1947), ancien élève de l’École normale supérieure. Il fit une carrière brillante dans l’université et fut professeur au Collège de France où son enseignement connut un grand succès. Janet travailla d’abord avec Charcot et étudia l’hystérie, les phobies, les obsessions. Il fit d’importants travaux de psychologie des conduites et de psychopathologie sociale. Il a entrevu l’importance de la sexualité dans les troubles névrotiques et émis l’hypothèse de l’existence d'un subconscient. Il n’a pas tiré de ces vues originales tout le parti qu’elles contenaient. C'est ce qui explique, sans doute, que la psychanalyse contemporaine ne fasse pas plus de cas de son œuvre. Œuvres principales : l'Automatisme psychologique (1889), l'État mental des hystériques (1894), Névroses et idées fixes (1898), les Obsessions et la psychasthénie (1902), les Médications psychologiques (1921), De l'angoisse à l'extase (1928), la Force et la faiblesse psychologiques (1930), les Débuts de l'intelligence (1935), Troubles de la personnalité sociale (1937).

Janet (Pierre, 1859-1947.)

Philosophe, médecin et psychologue français. Élève de Charcot, il a considérablement développé la psychologie expérimentale, dans la ligne de Théodule Ribot qui préconisait l’introduction de la méthode objective. Contrairement à Freud, Janet affirme que la puissance de l’inconscient (fait de mécanismes et d'habitudes répétitives) ne provient que de la faiblesse de la conscience, dont il faut renforcer le tonus.

Œuvres principales : L’Automatisme psychologique (1889) ; De l’angoisse à l’extase (1926).

Janet (Pierre), psychologue français (Paris 1859 - id. 1947).

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie (1882), docteur es lettres (1889) et docteur en médecine (1893), P. Janet dirigea le laboratoire de psychologie à la Salpêtrière et professa à la Sorbonne et au Collège de France (1895), en remplacement de T. Ribot. On retrouve chez lui certaines des idées de ce dernier (la psychologie doit se limiter à l'observation et à l'expérimentation), qu'il développe selon sa propre originalité. Son œuvre gravite autour des notions de force et de tension psychologiques. La « force psychologique » (ou force des tendances) correspond au potentiel d'énergie d'une personne et la « tension psychologique » à l’utilisation qui en est faite. Force et tension psychologiques peuvent être modifiées par la fatigue, les émotions, les intoxications, etc. Quand la force d'une tendance diminue, la tension se maintient difficilement et le sujet ne franchit pas le stade du désuet de la rêverie. Lorsque la force est puissante et la tension faible, l'agitation se manifeste. Parmi les nombreux ouvrages de Janet, citons l'Automatisme psychologique (1889), De l'angoisse à l'extase (1926-1928), la Force et la faiblesse psychologiques (1932).

JANET (Pierre), neurologue et psychologue français (Paris 1859 - id. 1947). Docteur ès lettres (1889), docteur en médecine (1893), il devint directeur du laboratoire de psychologie pathologique à la clinique de la Salpêtrière (1890) et succéda en 1902 à Th. Ribot dans la chaire de psychologie expérimentale et comparée du Collège de France. Sa psychologie et sa classification des tendances, ainsi que des activités humaines se développent autour de la notion de « tension » psychologique. Ses ouvrages donnèrent une impulsion vigoureuse au développement de la psychologie expérimentale. On lui doit notamment : l'Automatisme psychologique (1889), les Accidents mentaux des hystériques (1893), De l'angoisse à l'extase (1927-1928), Traité de psychologie (avec G. Dumas), les Débuts de l'intelligence (1935).




JANET Pierre. Psychiatre et psychologue français. Né et mort à Paris (30 mai 1859-24 février 1947). C’est l’un des premiers psychologues à affirmer l’existence d’une énergie psychique autonome, distincte des processus purement organiques. A l’époque où il commence ses travaux sur les névroses, Freud est sur la voie qui le mène à la découverte de l’inconscient, et Janet apparaît un moment au fondateur de la psychanalyse comme un dangereux rival. Mais les ouvrages de Janet ne parviennent pas à élaborer une théorie aussi originale du psychisme : L’Automatisme psychologique (1889), Les Névroses (1899), La Médecine psychologique (1924), De l’angoisse à l’extase (1926-28), L’Évolution psychologique personnelle (1929), L’Amour et la Haine (1932), Les Débuts de l’intelligence (1935) restent fondés sur une observation extérieure et presque médicale des névroses, là ou Freud élabore un « champ » d’interférences actives avec les phénomènes de l’inconscient. Aujourd’hui un peu oublié, Janet, comme Charcot, a marqué néanmoins un moment important de l’histoire de la psychologie moderne, même s’il n’a pu devenir le fondateur véritable de celle-ci.

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