Impair (vers)
Impair (vers)
Vers dont le nombre de syllabes est impair. Parmi eux, on reconnaît des trisyllabes (vers de trois syllabes), des pentasyllabes (vers de cinq syllabes), des heptasyllabes (vers de sept syllabes), des ennéasyllabes (vers de neuf syllabes) et des hendécasyllabes (vers de onze syllabes).
Exemple
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
(Paul Verlaine, Jadis et Naguère, «Art poétique ».)
Commentaire
L'asymétrie des vers impairs permet au poète d'exprimer de nouveaux rapports au monde, plus déstructurés, plus volatiles, et sa propre recherche d'équilibre. Le vers impair entérine par son étrangeté l’abandon de règles jugées trop classiques au milieu du xixe siècle.