Holorime
Holorime
On dit que des vers sont holorimes lorsqu’ils riment par toutes leurs syllabes.
Exemple
Sceaux d’homme égaux morts
Seaux d’eau mégots morts
(Jacques Prévert, la Pluie et le Beau Temps.)
Commentaire
Ces vers qui riment dans leur totalité tiennent autant de l’acrobatie verbale que de la poésie. La surprise qui naît des accrochages sémantiques différents renvoie à la technique du calembour et plus généralement à l’homophonie. Les vers holorimes les plus réussis sont ceux qui, se défiant des facilités du jeu, créent à l’intérieur du vers des échos sémantiques et des variations rythmiques.