HOCHE Lazare Louis
Général français. Simple caporal au début de la Révolution, il passa rapidement par les différents grades et, à vingt-cinq ans, en 1793, reçut le commandement en chef de l'armée de la Moselle. Malgré un échec éprouvé contre les Prussiens à Kaiserslautern (28/30 nov.), il battit les Autrichiens de Würmser près de Woerth (23 déc.), débloqua Landau et dégagea l'Alsace. Mais dénoncé par son rival Pichegru (v.), que favorisait Saint-Just, il fut rappelé à Paris, jeté en prison par ordre du Comité de salut public, et ne fut libéré que par la chute de Robespierre (juill. 1794). Placé alors à la tête de l'armée de la Vendée, il sut à la fois réduire militairement l'insurrection royaliste et pacifier le pays, par sa tolérance dans les affaires religieuses. Son oeuvre ne fut menacée qu'un instant par le débarquement des émigrés à Quiberon, dont il triompha aisément (21 juill. 1795). À la fin de 1796, il fut chargé d'opérer un débarquement en Irlande, mais cette expédition, contrariée par la tempête, n'aboutit à aucun résultat. Appelé en févr. 1797 au commandement de l'armée de Sambre-et-Meuse, il franchit le Rhin, battit les Autrichiens à Neuwied (17 avr. 1797), mais fut empêché par les préliminaires de paix de Leoben d'exploiter ses succès. Après avoir occupé quelque temps le poste de ministre de la Guerre (juill. 1797), il se vit confier le commandement de l'armée d'Allemagne, formée par la réunion des armées de Sambre-et-Meuse et du Rhin. Mais il mourut peu après, à son quartier général, d'une maladie de poitrine.
Hoche, Louis Lazare (Versailles 1768-Wetzlar 1797) ; général français.
La carrière de ce militaire, engagé dans les gardes françaises en 1784, est courte - moins de trente ans - et son ascension dans la hiérarchie lente. Du moins jusqu’en 1792. Fusilier à la Compagnie des Gibernes blanches, caporal en 1789, sergent en septembre, il est affecté au 104e régiment avec le grade d’adjudant le 1er janvier 1792. C’est alors que Sevran le remarque et que sa carrière subit une rapide inflexion : il est nommé lieutenant puis capitaine. En 1793 il devient général de division et commandant en chef de l’armée de Moselle. Il échoue devant les troupes du duc de Brunswick à Kaiserslautern (nov. 1793) mais bat ensuite les Autrichiens, débloque Landau et reconquiert l’Alsace. Ce succès lui vaut un rival, Pichegru, qui le dénonce comme suspect. Il est emprisonné en avril 1794. Libéré en août, il reprend son commandement en septembre et se voit chargé par la Convention thermidorienne de la pacification de la Vendée. Le 17 février 1795 il signe la paix de La Jaunaye avec Charette. Il lutte ensuite avec succès contre les émigrés royalistes qui ont débarqué à Quiberon en juin et juillet 1795. Peu après, en décembre 1796, il prend la tête d’une expédition chargée de libérer l’Irlande, qui échoue par suite d’une tempête. En juillet 1797, à la place de Petiet, soupçonné d’être royaliste, il reçoit le ministère de la Guerre sans avoir l’âge requis. Des intrigues animées par Carnot le font renoncer à cette charge et retourner dans son armée en Allemagne. C’est alors que son état de santé - il est tuberculeux - s’aggrave et qu’il meurt le 9 septembre 1797 au camp de Wetzlar.
Bibliographie : R. Garnier, Lazare Hoche ou l'Humeur des armes, 1986.
HOCHE, Lazare Louis (Versailles, 1768-Wetzlar, Prusse, 1797). Général français, il s'illustra dans les guerres de la Révolution française. Simple caporal au début de 1789, il passa rapidement les différents grades pour devenir à 25 ans commandant en chef de l'armée de la Moselle (1793). Après un échec contre les armées prussiennes du duc de Brunswick, il réussit à dégager l'Alsace après avoir battu les Autrichiens. Dénoncé comme suspect par Pichegru, il fut rappelé à Paris et emprisonné jusqu'au 9 Thermidor (27 juillet 1794). Nommé par la Convention thermidorienne à la tête de l'armée de Vendée (septembre 1794), il pacifia l'ouest puis mit en échec le débarquement des émigrés royalistes à Quiberon (juin 1795). Après avoir échoué dans une tentative de débarquement en Irlande (décembre 1796), il fut nommé commandant en chef de l'armée de Sambre et Meuse et battit les Autrichiens à Neuwied, près de Cologne (avril 1797). Nommé ministre de la Guerre, il mourut peu après de maladie.
Liens utiles
- Lazare Louis Hoche1768-1797En 1789, Hoche est un simple caporal.
- HOCHE, Lazare Louis(24 juin 1768-18 septembre 1797)GénéralEn 1789, Hoche est un simple caporal.
- HOCHE, Lazare Louis (24 juin 1768-18 septembre 1797) Général En 1789, Hoche est un simple caporal.
- Hoche, Lazare
- Montesquieu a écrit le texte proposé issus de « Lettres persanes ». Il a été écrit à la fin du règne de Louis XIV. Dans quelles mesures cette lettre plutôt ironique traduit-elle la monarchie absolue de Louis XIV ?