HENG-NGO

HENG-NGO Orthographiée aussi Heng-O (ou T’chang Ngo), cette très belle Chinoise quelque peu indisciplinée est la déesse de la Lune qui, encore aujourd’hui, inspire aux amoureux des poèmes à leur dulcinée où ils la voient « belle comme Heng-ngo descendue sur terre ». Cette dernière pourtant est condamnée pour l’éternité à demeurer dans son astre pour se protéger du courroux de son mari l’archer Yi. La mythologie raconte en effet que dans les temps primordiaux où dix soleils étaient montés ensemble au ciel, menaçant de brûler toute la terre, l’habile Yi avait réussi à en abattre neuf de ses flèches et avait ainsi obtenu des dieux la drogue d’immortalité. Mais la belle Heng-ngo, profita de l’absence de son cher époux pour lui subtiliser et boire l’élixir magique. Elle dut s’échapper et trouver refuge en catastrophe dans la lune en suppliant le lièvre de lui venir en secours. L’animal divin ayant vaincu Yi au combat, il obtint de ce dernier qu’il laisse sa femme couler des jours tranquilles dans sa lune protectrice.