Grâces, les
Grâces, les (gr. Charités, lat. Gratiae). Selon le mythe, déesses mineures dont on dit en général qu'elles sont trois filles de Zeus; le poète grec Hésiode les appelle Euphrosinè, Aglaia (considérée comme l'épouse d'Héphaistos), et Thalia. Elles personnifient la grâce et la beauté qui agrémentent l'existence. Aussi accompagnent-elles les Muses, et on dit des uvres d'art les plus parfaites qu'elles sont l'uvre des Grâces ; elles donnent son charme à la sagesse, modèrent l'influence exaltante du vin, et accompagnent Aphrodite et Éros. Pour les Romains, elles représentèrent également le symbole de la gratitude. Elles avaient leur propre culte dans diverses parties de la Grèce (en particulier un culte ancien à Orchomène de Béotie; voir Pindare, VI, Odes, 14), et on en fait souvent les suivantes d'autres dieux. Aux tout premiers temps, elles furent représentées habillées, mais, plus tard, toujours nues.
Liens utiles
- Grâces (les).
- Thomas Cranmer1489-1556Théologien et humaniste, Cranmer s'attira les bonnes grâces d'Henry VIII en rédigeant untraité en faveur du divorce royal.
- XIVe Olympique (extrait)Vous qui, tenant du sort les ondes du Céphise,D'un lieu de beaux poulains faites vos résidences,Ô Grâces, ô reines célébréesDe la reluisante Orchomène,Veilleuses des antiques Minuens,Écoutez-moi, puisque je vous en prie !