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gemmes, intailles et camées

gemmes, intailles et camées. Dans l'Antiquité, on prisait les pierres précieuses pour leurs propriétés magiques et médicinales, comme ornements, et comme sceaux lorsqu'elles étaient gravées. La variété des dessins des gemmes mycéniennes est particulièrement riche. La gravure des gemmes atteint sa perfection à la fin du Ve siècle et pendant le ive siècle av. J.-C. ; les conquêtes d'Alexandre le Grand introduisirent de nouvelles pierres en Grèce, telles que les grenats. Pour graver son portrait, Alexandre utilisa les services du tailleur de gemmes Pyrgotelès. À Rome, vers la fin de la République, les gemmes qu'on utilisait comme anneaux sigillaires nous révèlent une grande variété de sujets. La gravure se faisait soit sous la forme d'intaglio, où le dessin est en creux et convient donc aux sceaux, soit sous celle du camée, où il est reproduit en relief et ne sert que d'ornement. Un beau portrait d'Auguste se trouve au British Muséum parmi d'autres objets du même type ; la gemma Augustea à Vienne représente Auguste, Tibère, Germanicus et un groupe de divinités, avec en dessous une scène de vie militaire ; et le grand camée de Paris représente Tibère, Livie, et Germanicus, ainsi que diverses figures symboliques. Les tailleurs de gemmes étaient probablement grecs, ou venaient de l'Orient hellénistique. Le plus célèbre de la période d'Auguste était un certain Discorides.

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