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fêtes

fêtes. Dans le monde antique, un jour, ou plusieurs réservés par une cité, un État, ou un pays, à l'adoration des dieux. Bien que, sous un certain angle, les fêtes fussent toujours religieuses et jamais purement civiles, on n'établissait pas de distinction rigide entre les activités religieuses et civiles, et elles étaient fréquemment l'objet d'un divertissement général; la bonne chère, les jeux athlétiques et l'obscénité étaient considérés comme autant d'éléments appropriés de certaines fêtes. Fêtes grecques. Le mot grec pour désigner la fête, panegyris, signifie la rencontre de tout un peuple qui vient se livrer à l'adoration dans un sanctuaire commun. La fête pouvait n'offrir qu'un intérêt local, ou être ouverte à toute la population de la Grèce, ce qui était le cas des grands jeux Panhel-léniques (Olympiens, Pythiens, Néméens et Isthmiques) ; ils se répétaient tous les ans ou à intervalles réguliers d'un certain nombre d'années, en général à l'époque de la pleine lune. La plupart de ceux qui avaient lieu à la campagne étaient anciens et avaient une origine agraire ; ils en vinrent graduellement à inclure des concours dramatiques, musicaux et athlétiques. Quelquefois, des orateurs distrayaient les foules au moyen de harangues joyeuses ou d'un «panégyrique», qui acquit ultérieurement le sens de « discours de louange». Dans les villes, c'étaient les magistrats qui organisaient les fêtes et exécutaient les rites religieux. Presque tous les dieux avaient leur jour de fête. La procession et le sacrifice acquirent de l'importance, en particulier du fait que la chair des animaux abattus était partagée par le peuple. Dans les temps anciens, les colonies envoyaient des ambassades aux fêtes de la cité mère, et les cités envoyaient des ambassades aux jeux Panhelléniques. Les Athéniens incitèrent leurs colonies et leurs alliés à se rendre aux Panathénées et aux Grandes Dionysies d'Athènes, et ceux-ci se transformèrent en manifestations de sentiment patriotique.

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