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Fastes, les

Fastes, les. Calendrier poétique d'Ovide pour l'année romaine, avec ses observances et ses fêtes variées, écrit en vers élégiaques. À l'époque de son exil en l'an 8 apr. J.-C., il était incomplet et nous n'en possédons que les six premiers livres (de janvier à juin), partiellement révisés à Tomis où mourut Ovide. Les modèles d'Ovide furent des poèmes hellénistiques, pour l'astronomie les Phaenomena d'Ara-tos, et pour les explications de l'origine de l'histoire et de la religion de Rome, l'Aitia de Callimaque, bien qu'il ait pu être influencé par le dernier livre d'élégies de Properce qui contient un grand nombre de légendes romaines. Le dessein d'Ovide, tel qu'il est annoncé dans la préface du poème, est d'étudier le calendrier à la lumière des annales antiques, et de montrer quels événements sont commémorés chaque jour, de même que l'origine des divers rites. Il enregistre donc, jour par jour, le lever et le coucher des constellations (ce qui ne va pas sans erreurs) et explique l'origine des fêtes régulières et des rites portés dans le calendrier, tels que les Lupercales le 15 février. Il relate également les légendes liées à certaines dates, telles que la fondation de Rome le 21 avril, et celle de l'expulsion des Tarquins le 24 février. Ce plan fournit l'occasion de raconter à nouveau quelques-uns des anciens mythes grecs tels que le conte de Proserpine ; des incursions dans une multitude de coutumes et de croyances, comme celles qui ont un rapport avec le jour de l'An, la malchance qui s'attache aux mariages qui se font en mai, et le fait de jeter des mannequins de paille dans le Tibre.

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