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Fanatisme

Du latin fanaticus, « inspiré », « en proie à un délire sacré » (de fanum, « temple »). Disposition de celui qui est animé, pour une religion ou pour tout autre cause, d’une foi sectaire et d’un zèle aveugle. • Le fanatique est d'autant plus dangereux, souligne Voltaire, qu'il croit ses actes inspirés par la volonté même de Dieu.   Fanatisme Croyance sans réserve en des principes politiques ou religieux qui conduit à l’intolérance et aux persécutions. Les Philosophes du xviiie siècle, notamment Voltaire, lutteront contre le fanatisme religieux. fanatisme Passion politique ou religieuse incontrôlée conduisant aux pires excès de violence. Commentaire Les écrivains et les philosophes n'ont cessé, depuis des siècles, de combattre le fanatisme, qui fait naître l'idolâtrie, l'intolérance, l'injustice et les guerres. Montaigne (xvie s.), Montesquieu, Voltaire (XVIIIe s.) ont dénoncé sans relâche ses ravages, lui opposant l'influence bienfaisante de la raison et les principes du droit à la différence. Citation Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique. (Voltaire, Dictionnaire philosophique, article « Fanatisme ».)

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