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ÉTANT

Traduction de l'allemand Seiendes, participe présent de sein, « être ». Nom : chez Heidegger, ce qui est, telle ou telle réalité empirique (par opposition à l'être, source indifférenciée de tous les étants). • L'homme est lui aussi un étant, mais il est le seul étant, selon Heidegger, à pouvoir se poser la question de l'être.

ÉTANT. n.m. Participe présent du verbe être. Ce terme s’emploie en deux sens. ♦ 1° Pour désigner un moindre degré d’être, celui de la créature par rapport à Dieu. ♦ 2° Un moindre degré d’existence par rapport à «existant». Pour la philosophie existentialiste, l’existence implique une prise de conscience élevée de soi, une mise en présence de la liberté personnelle, avec ce qu’elle comporte d’angoisse et d’ivresse. Depuis le XVIIe siècle, la philosophie utilise quelquefois le mot «étant» pour désigner celui qui est, pour affirmer l’existence. Heidegger l’emploie couramment pour désigner l’être concret. Et il s’interroge sur l’«être de l’étant».

ÉTANT C’est ce qui est, c’est-à-dire a de l’être, sans coïncider avec la totalité de ce dernier : c’est donc aussi l’être en situation, c’est-à-dire l’existant. ETANT Sert à traduire le latin ens ou l’allemand das Seiende, respectivement participe présent de esse et de sein ; désigne ce qui est par opposition au fait d'être (c’est pourquoi Heidegger parle de l'être de l'étant).