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EMPATHIE

EMPATHIE, n.f. (gr. empatheia «état d’une personne émue, affectée»). Ce terme s’est d’abord employé pour désigner la communion affective ou la sympathie qui nous permet de nous rapprocher d’autrui. Puis il a désigné une attitude plus spéculative que la sympathie, et visant à connaître autrui en tant qu’il est autrui, à essayer de se mettre à sa place, sans perdre de vue qu’on n’y est pas et qu’on fait simplement «comme si».

EMPATHIE

Connaissance d’autrui par sympathie et communication affective, intuition vécue des états affectifs éprouvés par autrui. Dans les sciences humaines, démarche intellectuelle consistant à se mettre à la place d’autrui pour le comprendre.

empathie, résonance, communication affective avec autrui. Une mère connaît intuitivement les besoins et les sentiments de son nourrisson avec lequel elle est en communication. Cette mystérieuse capacité est liée, vraisemblablement, au fait qu’initialement l’enfant ne fait qu’un avec sa mère. Elle explique aussi que les enfants, même tout petits, sont au courant des soucis, des inquiétudes et des joies de leurs parents. L’empathie est à la base de l’identification et de la compréhension psychologique des autres.

EMPATHIE. Terme créé par les psychologues et thérapeutes de langue anglaise par lequel ils dénomment le processus d’identification intellectuelle et aussi affective grâce auquel le praticien « saisit » le psychisme du sujet. Adler disait qu’il fallait voir avec les yeux du sujet, entendre avec ses oreilles, sentir avec son coeur. Le mot allemand « Einfühlung > exprime cette même attitude et a d’ailleurs préexisté au terme < empathie >. Dans le langage français l’expression anglaise a été maintenue.