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ÉLÉATES

ÉLÉATES. On appelle «Éléates» les philosophes de l'école d’Élée, ville d'Italie, au sud de Salerne. Le grand moment de cette école se situe entre le VIe et le Ve siècle avant Jésus-Christ. On attribue sa fondation à Xénophane de Colophon. Celui-ci, qui était en réalité un rhapsode, en récitant les poèmes d'Homère et d'Hésiode, en vint à s'interroger sur la conception que ces grands poètes avaient des dieux. Pluralisme, anthropomorphisme, immortalité posent problème. Xénophane inspira-t-il Parménide ? Parménide fut-il son maître ? Les historiens en ont beaucoup discuté. Les deux grands noms de l’École d'Élée sont Parménide et Zénon. Les grands thèmes développés sont : a) Une méditation sur l'Être, qui doit se trouver au-delà des choses du monde sensible, qui sont soumises au devenir et à la corruption, b) L'opposition de l'être et du devenir. Le devenir vient du non-être et aboutit au non-être. Ces thèmes sont repris dans deux dialogues de Platon, le Parménide et le Sophiste, et dans la Métaphysique d'Aristote.

Éléates

Qualificatif appliqué aux philosophes grecs de l’école d’Élée (VIIe et VIe siècles av. J.-C.), qui insistent sur l’unité immobile de l’être et tiennent la connaissance sensible pour illusoire.

Éléates, nom donné aux philosophes grecs de l'école d'Elée (VIIe et VIe s. av. J.-C.), notamment à Parménide et à Zénon, qui concevaient l'univers comme une substance unique et niaient la réalité du mouvement. — Les Eléates, qui affirment l'immobilité de l'être, s'opposent à Héraclite et à ses disciples, qui soulignent, au contraire, le perpétuel devenir de toutes choses.

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