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EFFORT

Du latin fortis, « courageux », « fort », et du préfixe ex-, qui traduit l'idée d'un mouvement hors de. Activité d’un sujet qui emploie toutes ses forces (physiques ou intellectuelles) pour vaincre une résistance.  

EFFORT, n.m. (lat.fortis «fort» et préfixe ex- «hors de»). Action de déployer de la force au prix d'une dépense d'énergie qui peut être pénible et demande un acte de volonté. — La force déployée n'est pas obligatoirement matérielle et musculaire. Il peut s'agir d'un effort d'attention (concentration de l'esprit sur un objet), d'un effort intellectuel (application de l'esprit qui cherche à atteindre une compréhension plus claire), d'un effort moral (lutte intérieure contre des désirs ou des penchants qu'on veut maîtriser ou corriger). L'effort a toujours pour but de surmonter une résistance ou un obstacle. Il est le propre de l'être conscient. Il est toujours commandé et soutenu par la volonté. — Maine de Biran (1766-1824) a vu dans l'effort, et dans l'effort musculaire, le «fait primitif» révélateur du moi.

effort, mobilisation des forces individuelles pour vaincre une difficulté. L’effort dépensé résulte, à la fois, des exigences de la situation, des ressources (force musculaire et morale) et des motivations (compétition, passion, etc.) de la personne. Il peut s’exercer sur les plans : moteur, quand il s’agit de surmonter une résistance physique ; intellectuel, dans le cas de la concentration de l’attention ; ou moral, s’il s’agit de lutter contre une tendance néfaste (alcoolisme, par exemple). Le sentiment d’effort précède la fatigue. Il ne survient que si l'appel énergétique dépasse un certain seuil, celui qui correspond à la mise en action des réserves de l’organisme.

EFFORT. Facteur de la réalisation active d’une idée ; il paraît être essentiellement constitué par les déplacements qui doivent être réalisés dans ce but, sur ce trajet de l’idée vers l’action.

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